Mercredi 21 septembre, à 9h, Jean-Marc Morandini a été placé en garde à vue par la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne dans le cadre d'un scandale sexuel déclenché par l'affaire des castings de sa web-série Les Faucons, révélée par le magazine Les Inrocks.
L'information judiciaire ouverte par le parquet et confiée à la Brigade de protection des mineurs (BPM) ne concerne pas les castings de la web-série Les Faucons mais ce qu'on appelle "une procédure incidente". En effet, depuis les révélations des Inrocks, un premier mineur et d'après de nouvelles informations un second ont déposé plainte pour "corruption de mineur". Ce n'est que sur cette enquête préliminaire que Jean-Marc Morandini est entendu et en garde à vue depuis mercredi matin.
La première plainte est à l'initiative d'un jeune homme qui affirme que Jean-Marc Morandini lui a proposé, notamment via des SMS, en 2012 et 2013, d'avoir des relations sexuelles avec lui, selon une source proche de l'enquête.
La seconde plainte porte sur des faits remontant à 2009. Selon la même source, la victime présumée raconte avoir été contactée par la boîte de production de Morandini via un site de casting pour un remake du film américain Ken Park qui racontait la vie de plusieurs adolescents aux Etats-Unis entre ennui, sexe et violence.
Hier, une perquisition assez longue a eu lieu au domicile de l'animateur de 51 ans. D'après LCI, les enquêteurs auraient trouvé des éléments sur lesquels le présentateur de Crimes (NRJ12) va devoir s'expliquer.
Ce jeudi 22 septembre Jean-Marc Morandini est toujours maintenu en garde à vue par la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne, après y avoir passé la nuit. La légalité de la garde à vue étant de 48 heures (24 heures renouvelables une fois), les enquêteurs ont jusqu'à vendredi 9h pour interroger le présentateur et éventuellement le confronter avec ses accusateurs... Une première confrontation a lieu dans l'après-midi.
Quelques jours plus tôt, les avocats de Jean-Marc Morandini, Maîtres Céline Lasek et Patrick Klugman, ont fait savoir que l'homme se disait "à l'entière disposition des enquêteurs pour faire valoir ses moyens de défense" et désirait "être confronté aux personnes qui le mettent injustement en cause".
Rappelons que l'association la Voix de l'enfant s'est constituée partie civile dans cette affaire pour corruption de mineurs.
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture judiciaire de ces affaires pénales.