Heureux avec sa femme Lola et leurs jumeaux Bella et Jules, Jean-Marie Bigard est également un artiste comblé. Juré de On n'demande qu'à en rire, l'humoriste s'est également essayé à l'écriture. En pleine promotion pour Les Lettres de Bigard, (Ed. Michel Lafon), le comique a accordé une interview à VSD après un passage remarqué dans le talk-show On n'est pas couché de son ami Laurent Ruquier. Mais s'il souhaitait parler de son livre, l'échange ne va pas tout à fait se passer comme prévu...
Interrogé par Florence Belkacem, Jean-Marie Bigard est dès les premières questions amené à parler d'un tout autre sujet : Nicolas Sarkozy, qu'il a soutenu lors de la présidentielle de 2007. "Je n'ai jamais eu de relation particulière avec l'ex-président. En tout et pour tout, j'ai dû le voir deux fois", se défend l'humoriste quand on lui demande si son livre a été envoyé à l'ancien président. "Je commence à en avoir assez qu'on me ressorte toujours ce meeting (dernier meeting de sa campagne en 2007, ndlr)", s'agace-t-il même ensuite.
A l'instar d'autres artistes ayant soutenus Nicolas Sarkozy, comme Faudel ou encore Doc Gyneco, Jean-Marie Bigard refuse désormais de réitérer l'expérience. "De toute manière, c'est terminé, je ne prendrai plus jamais partie pour un politique. Et puis, quand on est artiste, mieux vaut être de gauche", juge-t-il. "Maintenant je ne veux plus toucher à la politique, c'est caca !", lance l'humoriste avec sa verve habituelle, avant de s'agacer à nouveau quelque peu face à la journaliste, visiblement peu amène à évoquer son actualité. "Oui, j'ai dit : caca. On peut parler de mon livre, maintenant ? Enfin, si vous l'avez lu", tacle l'humoriste.
Mais Florence Belkacem ne semble toujours pas décidée à parler du livre et évoque l'image de Jean-Marie Bigard auprès des Français : "Quand vous faites rire la province, vous ne faites pas rire le milieu parisien" "Je m'en bats les couilles du milieu parisien, rétorque-t-il. Moi, je trouve génial de faire rigoler 97% de la France. Vous ne m'interrogez toujours pas sur mon livre", assume-t-il.
Si finalement, Jean-Marie Bigard pourra parler un peu de son livre, avec son style bien à lui - "entre une bite et deux couilles, si vous écartez bien, vous verrez un vrai sentiment d'amour" - l'humoriste se fera aussi plus intime en évoquant ses 59 ans qu'il vient de fêter, le 17 mai dernier : "Mon anniversaire me renvoie au jour où je suis sorti de la touffe maternelle. Et ce jour me ramène à ma mère qui est morte quand j'avais 21 ans. Je ne m'en suis jamais remis."
L'échange restera tout de même tendu jusqu'au bout entre Florence Belkacem et Jean-Marie Bigard. Quand la journaliste évoque une nouvelle fois l'image vulgaire qui lui est accolée par certains, l'humoriste ne se démonte pas : "C'est très bien. Cela permet à des gens comme vous de me découvrir." "Je ne vous prends pas pour un con", rétorque-t-elle. "Tant mieux. Je peux parti maintenant ?", conclut de son côté un Jean-Marie Bigard soulagé d'en finir.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine VSD du 6 juin