Réactualisation : Suite à la mise en ligne le 12 octobre d'un article intitulé "Jean-Pierre Foucault, prof pas à la hauteur : 'On ne l'a pratiquement jamais vu'" reprenant des informations de l'hebdomadaire France Dimanche, Franck Papazian, président de LMD/Mediaschool group (ECS – IEJ - #SUPDEWEB) a souhaité exercer son droit de réponse, comme suit :
"Nous venons de lire avec étonnement un article intitulé : " Jean Pierre Foucault, ses élèves se sentent trahis " dans l'édition du 12/18 octobre 2012 de votre hebdomadaire, France Dimanche, repris par Yahoo.com et Pure People. Le titre et le chapeau de l'article (" Ils voulaient bénéficier de son expérience et de ses connaissances. Mais aujourd'hui, les étudiants de cet institut marseillais se sentent floués ") se veulent dévastateurs, mais, bien heureusement, les établissements marseillais que nous avons ouverts en octobre 2012 tiennent toutes leurs promesses. L'article se fonde sur le témoignage, assez bref d'ailleurs, exploité en fin de papier, de deux étudiants sur 250 que compte l'établissement. Inutile d'insister sur le caractère assez peu représentatif des témoignages que vous avez recueillis. Et nous n'avons pas encore vérifié les conditions dans lesquelles ces témoignages ont été recueillis. Mais ce qui est le plus choquant est que, comme souvent dans un article qui a pour but de choquer, les gros titres, le chapeau et la titraille ne correspondent pas du tout au contenu de l'article. C'est pourquoi, par souci d'honnêteté, nous voulons insister sur le fait, essentiel, que tous les actionnaires ont tenu leurs engagements.
C'est grâce à la mobilisation de Jean-Pierre Foucault et de Pape Diouf – que vous ne citez pas, curieusement – que nous avons réussi à recruter une équipe d'encadrement de qualité, des équipes d'enseignants tant pour l'Institut Européen de Journalisme (IEJ) que pour l'European Communication School (ECS). C'est aussi grâce à leur implication que nous avons réussi à proposer à tous nos étudiants une palette de stages attractifs qui leur permettent de bénéficier d'une expérience pré-professionnelle efficace. Il n'a jamais été question que Jean-Pierre Foucault ou Pape Diouf jouent aux professeurs qu'ils ne sont pas. Ils interviennent, néanmoins, plusieurs fois dans l'année tant auprès des étudiants de l'ECS que de l'IEJ. Vous prenez, néanmoins, la précaution, dans le corps de l'article de bien préciser la déclaration de Jean-Pierre Foucault au cours de la conférence de presse de lancement de janvier 2009 : " J'apporte mon nom, j'apporte mon expérience. En tant que Marseillais, ayant quitté ma bonne ville pour monter à Paris, comme on dit, je pense que c'est un juste retour des choses que d'offrir aux jeunes qui rêvent de faire mon métier un cadre, une école et des enseignants de qualité. "
Et cet engagement, le seul que vous citez dans votre article, Jean-Pierre Foucault et Pape Diouf l'ont tenu.
Ils sont même allés bien au delà en s'engageant dans la construction pédagogique de l'ECS et IEJ Marseille. Ils en assurent, tous les deux, la promotion, la représentation, en tant qu'actionnaires, parrains et ambassadeurs. Et les étudiants marseillais sont ravis de pouvoir compter de dirigeants aussi efficaces. Nous venons d'effectuer la troisième rentrée de l'ECS et de l'IEJ à Marseille en présence de Jean-Pierre Foucault, vendredi 12 septembre. Et nous avons rencontré des étudiants qui ont conscience de la chance qu'ils ont. Une chance d'être dans des écoles avec des actionnaires aussi prestigieux qui ont accepté de créer avec un groupe reconnu, des écoles à Marseille. Curieusement, Marseille ne comptait pas d'écoles de communication et de journalisme post-bac. Et Mediaschool group, que j'ai l'honneur de présider, a pris la décision de se lancer pour permettre aux jeunes de Marseille, des Bouches du Rhône et de Paca de pouvoir s'inscrire dans une école de journalisme et de communication près de chez eux. Mediaschool group est présent à Paris, Londres, Bruxelles, Strasbourg, Toulouse, Marseille et bientôt Barcelone en 2013. Notre groupe a fait les preuves de son sérieux et de sa crédibilité professionnalisante.
Toutes nos écoles rencontrent un franc succès. Et tous nos étudiants sont ravis de s'être inscrits dans nos écoles.
Jean-Pierre Foucault et Pape Diouf ont été très précautionneux quant aux conditions de leur engagement. Lorsqu'ils font, avec nous, le constat de la réussite de leurs écoles, ils sont ravis de nous avoir rencontrés. Car ils ont conscience que dans des périodes difficiles, la formation est essentielle lorsqu'elle est de qualité, lorsqu'elle se fonde sur des métiers, lorsqu'elle est adoubée par le monde professionnel, comme c'est le cas pour nos écoles.
Nous avons la conviction qu'attaquer Jean-Pierre Foucault dans un article est plus facile que de l'interviewer et recueillir ainsi ses réponses qui auraient pu éclairer vos lecteurs au lieu de les "tromper" comme vous avez tenté de le faire."
Franck PAPAZIAN
Président LMD/Mediaschool group
ECS – IEJ - #SUPDEWEB
Publié le 12/10 à 16h31 : Quand Jean-Pierre Foucault a participé à la création d'une école de journalisme, il ne s'attendait sûrement pas à subir les foudres de ses élèves. En effet, comme le révèle France Dimanche, l'animateur n'aurait pas tenu ses engagements.
Après quarante ans de métier, l'animateur star de TF1 a accepté un projet qui lui tenait à coeur : former de futurs journalistes. Une ambition menée à bien suite à sa rencontre avec Franck Papazian, directeur de l'IEJ Paris (Institut européen de journalisme), qui lui propose de créer une nouvelle école, ouverte à tous, à Marseille. Une ville que Jean-Pierre Foucault affectionne tout particulièrement puisqu'il y a grandi et est très attaché à l'Olympique de Marseille. Le présentateur de Qui veut gagner des millions ? accepte donc le projet, s'y investit à hauteur de 25% et promet de donner des cours aux élèves. Lors de l'annonce de la création de l'école en janvier 2009, l'animateur de radio et de télévision a même déclaré que son implication était "un juste retour des choses".
Les inscriptions se multiplient (6 000 euros l'année) et tout le monde veut intégrer "l'école de Jean-Pierre Foucault". Seul problème, le mentor, lui, serait un éternel absent. Du moins jusqu'à la cérémonie de remise des diplômes en novembre 2011. A défaut de leur enseigner son savoir, Jean-Pierre Foucault les félicite pour leur réussite. Une présence tardive qui a fini par agacer quelques élèves de l'école de journalisme.
Ainsi, dans les colonnes de France Dimanche, Mélanie (21 ans) déclare avec regret : "Lors de la remise des diplômes, il a été très sympa, très gentil. Mais j'aurais voulu qu'il vienne plus souvent, nous aurions eu tellement à apprendre avec lui." Vincent (19 ans) est plus virulent : "A l'école, c'était toujours 'Jean-Pierre Foucault par-ci, Jean-Pierre Foucault par-là', mais en fait, on ne l'a pratiquement jamais vu. J'ai l'impression que la direction était surtout intéressée par les frais d'inscription. Heureusement que les profs étaient bons..." Voilà qui est dit ! Jean-Pierre ? Un dernier mot ?