Depuis le début de sa carrière à la Star Academy en 2001, Jenifer fait régulièrement les titres de la presse dite people ou tabloids. Une pression permanente et douloureuse pour la chanteuse, qui affirme dans un extrait d'une interview vidéo accordée à nos confrères du Parisien que les conséquences de cette traque l'attristent beaucoup. "Les journalistes vont commenter des images et vont romancer bêtement comme un roman photo, en ne se rendant pas compte parfois des conséquences et je subis ça. J'aimerais ne plus en faire partie, de plus je trouve ça terriblement cheap de faire 4 couv' par mois, je n'ai pas envie d'y être", argue-t-elle. Et de poser la question qui la taraude : "Est-ce qu'on me connaît, finalement ? Je pense qu'on a la sensation de me connaître, mais je ne sais pas si on me connaît vraiment..."
Si ces métiers artistiques imposent a fortiori une notoriété publique et une mise en avant dans les médias, on peut aisément comprendre qu'il est difficile dans son quotidien d'être suivi sans répit par une horde de paparazzi. "C'est pas grave, mais c'est douloureux d'être suivie en permanence. Mais je pense que personne ne peut comprendre ça", déplore-t-elle. La chanteuse, qui sortira son nouvel album intitulé Paradis secret le 28 octobre prochain, dit toutefois occulter assez volontairement la pensée pesante d'être suivie en permanence et évite de regarder derrière elle afin d'avoir un semblant de vie normale.
Il y a deux ans, la star, qui ne s'exprime jamais sur sa vie privée, avait pris la plume sur sa page Facebook afin de pousser un gros coup de gueule et crier sa colère dans une lettre ouverte contre la presse people. A l'époque, la coach de The Voice Kids, enceinte de son deuxième enfant, avait fait la couverture du magazine Closer, qui affirmait que la jolie brune avait "planté tout le monde" en Corse alors qu'elle devait participer au tournage de l'émission hommage à Jacques Dutronc pour France 2. Cette traque à l'aéroport imposée par les paparazzis avait conduit la chanteuse à rester alitée à cause d'une dose de stress intense disait-elle.
Stéphanie Laskar