Jeremstar n'en a pas fini avec la justice. Alors qu'il a récemment été innocenté dans l'affaire du JeremstarGate, un scandale sexuel qui lui a causé beaucoup de tort, le célèbre blogueur se présentera prochainement à un nouveau procès. En effet, il devra répondre aux questions du Parquet de Paris le 28 mars 2022 au sujet du "travail dissimulé" dont il est accusé a révélé l'AFP ce mardi 23 novembre 2021.
C'est son ancien collaborateur Bruno Etenna qui a déposé plainte contre Jeremstar, en juillet 2020., au bout de cinq ans passés à travailler à ses côtés. De 2012 à 2017, Bruno aurait réalisé 200 interviews sans n'avoir jamais été ni "déclaré" ni "rémunéré", "à l'exception de quelques maigres défraiements." Dans sa plainte, il accusé également le Youtubeur spécialisé dans la télé-réalité de harcèlement moral et de violences.
Toutefois, le parquet de Paris n'a pas retenu ces deux dernières infractions et Jeremstar ne sera donc jugé que pour "dissimulation d'emploi salarié en employant des salariés sans signer de contrat de travail, ni remettre de bulletin de paie, ni faire de déclaration préalable à l'embauche". "Bruno Etenna à travaillé des années pour Jeremstar sans être payé et en étant traité comme un moins que rien", a déploré l'avocat du plaignant, Me Jérémy Kalfon.
De son côté, Jeremstar semble être assez serein quant à la suite des événements. "J'ai déjà par le passé été accusé à de multiples reprises de tout et n'importe quoi. Je ne suis plus surpris par rien. Dans cette ère de la cancel culture, je compte me battre encore une fois pour démontrer que ces accusations sont non fondées", a déclaré Jeremstar comme le rapporte l'AFP. Il assure par ailleurs que son ancien ami "était très heureux de participer à certains de mes projets à titre amical". Et pour son avocat d'ajouter : "Monsieur Etenna harcèle mon client depuis plus d'un an en multipliant les mises en demeure et plaintes sur des fondements divers et variés (...) Seule l'infraction de travail dissimulé a été retenue par le magistrat instructeur. C'est dire la maigreur des pièces à charge du dossier", a réagi auprès de nos confrères Me Margaux Nègre-Carillon.