

Son style est toujours parfait, c'est une femme d'affaires avertie, ses deux enfants, Honor et Haven, sont adorables, et son mari Cash Warren, a tout du gendre idéal. Jessica Alba semble avoir toujours tout bon. Pourtant, dans une interview accordée à l'édition britannique de Glamour, elle admet elle-même que ses choix de carrière ne sont pas les plus impressionnants qui soient.
Danseuse sexy dans Honey, super-héroïne sexy dans Les Quatre Fantastiques, strip-teaseuse sexy dans Sin City, surfeuse sexy dans Bleu d'enfer, amoureuse sexy dans Valentine's Day... Le parcours cinématographique de Jessica Alba ne brille pas forcément par son audace, mais elle s'explique avec franchise, avouant qu'elle n'a pas fait de choix risqués par peur des critiques.
"Je ne sais pas si j'ai été mise dans une case, mais j'ai juste fait des choix très 'sûrs' en tant qu'actrice, et j'en assume l'entière responsabilité. Ce n'était pas les rôles en eux-mêmes, c'est sûrement moi qui les ai rendus comme ça. J'avais peur d'être une tête brûlée. J'étais jeune et je craignais d'être critiquée. Je voulais satisfaire tout le monde", raconte-t-elle dans Glamour.
À l'époque, Jessica Alba précise qu'il n'y avait pas autant de bons rôles pour les actrices : "C'était plus dur avant, quand j'ai commencé [à la fin des années 1990, NDLR]. Il y a beaucoup plus de diversité aujourd'hui. Il n'y avait pas de Tina Fey et Amy Poehler comme stars dans les films à mes débuts. Halle Berry n'avait pas encore eu d'Oscar, et il n'y avait pas Jennifer Lopez."
Sensuelle dans la suite de Sin City, Jessica Alba fait toutefois toujours figurer dans ses contrats une clause très stricte sur la nudité : "Je ne veux pas que mes grands-parents voient mes seins. C'est tout. Ça serait gênant à Noël. Et puis, vraiment, quand on regarde les films que j'ai tournés, le fait que je sois nue ne leur aurait pas donné de plus-value."