Au début des années 90, la jeune Jil Caplan séduit avec ses pop songs habitées et son look androgyne. Ses tubes Natalie Wood et Tout c'qui nous sépare l'imposent dans le coeur du public. On la voit partout et en 1992, elle reçoit une Victoire de la musique du meilleur espoir féminin. Puis, petit à petit, on l'a moins vue.
Jil Caplan n'a pourtant jamais arrêté de composer et de sortir des albums avec ses complices Jean-Christophe Urbain ou J.P. Nataf des Innocents. Alors que vient de paraître Revue, un album de reprises (et dans lequel elle revisite le tube Tout c'qui nous sépare), elle a répondu ce mercredi matin aux questions notre ami et confrère Laurent Argelier, au micro des Buzz People sur MFM Radio.
Et oui, on a proposé à Jil Caplan de rejoindre une tournée nostalgique avec les anciennes gloires des 90's : "On m'en a vaguement parlé, confie Jil Caplan. Mais je ne me vois pas chanter trois vieilles chansons sur bande. Y'aurait certainement un intérêt financier - je crois que ça commence à 2 000 euros ce genre de choses - mais ça ne m'intéresse pas. Pour moi, ça n'a aucun intérêt artistique."
Plutôt que cette tournée, Jil Caplan prépare son nouvel album en duo avec Jean-Christophe Urbain. Album où elle s'implique à chaque étape de la création contrairement à ses débuts où elle chantait les chansons que lui écrivait Jay Alasnski. Elle imagine que c'est l'une des raisons qui l'ont fait disparaître petit à petit du devant la scène : "Je suis beaucoup passée à la radio, à la télévision. C'était un moment où j'apprenais mon métier. Je n'écrivais pas encore mes chansons. Il y a peut-être eu de l'usure. On me voyait peut-être plus comme une icône qu'une véritable chanteuse... que je n'étais peut-être pas à l'époque, mais que j'ai entrepris de devenir."