Alors que le formidable Avatar de James Cameron poursuit sa course en tête du box-office international depuis sept semaines, devenant le plus grand succès de l'histoire du cinéma avec plus de deux milliards de dollars de recettes mondiales, de nouveaux longs métrages vont tenter de s'imposer aujourd'hui dans notre classement. Dans cette optique, nous vous invitons à découvrir une comédie homosexuelle, un loup-garou glamour, et une jeune fille au paradis.
"I love you Phillip Morris" - de Glenn Ficarra et John Requa - avec Jim Carrey, Ewan McGregor et Leslie Mann.
L'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l'homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison. Jusqu'où peut-on aller par amour ? Très loin si l'on en croit l'histoire incroyable de Steven Russell, un génie de l'évasion rattrapé par son romantisme.
Quand les deux brillants scénaristes de l'excellent et sous-estimé Bad Santa réalisent leur premier long métrage, on ne peut qu'ovationner l'initiative, d'autant que le casting - Jim et Ewan en tête - hisse le niveau de cette comédie succulente à un niveau rarement atteint. Une oeuvre pleine, forte, aboutie, drôlissime, à aller voir les yeux fermés.
"Wolfman" - de Joe Johnston - avec Benicio Del Toro, Emily Blunt, Anthony Hopkins et Hugo Weaving.
Lawrence Talbot est un aristocrate torturé que la disparition de son frère force à revenir au domaine familial. Contraint de se rapprocher à nouveau de son père, Talbot se lance à la recherche de son frère... et se découvre une terrible destinée.
L'enfance de Lawrence Talbot prit fin à la mort de sa mère. Ayant quitté le paisible hameau de Blackmoor, il a passé plusieurs décennies à essayer d'oublier. Mais, sous les suppliques de la fiancée de son frère, Gwen Conliffe, il revient à Blackmoor pour l'aider à retrouver l'homme qu'elle aime. Il y apprend qu'une créature brutale et assoiffée de sang s'affère à décimer les villageois et que Aberline, un inspecteur soupçonneux de Scotland Yard, est là pour mener l'enquête.
Réunissant petit à petit les pièces du puzzle sanglant, Talbot découvre une malédiction ancestrale qui transforme ses victimes en loups-garous les nuits de pleine lune. Pour mettre fin au massacre et protéger la femme dont il est tombé amoureux, il doit anéantir la créature macabre qui rôde dans les forêts encerclant Blackmoor. Alors qu'il traque la bête infernale, cet homme hanté par le passé va découvrir une part de lui-même qu'il n'aurait jamais soupçonnée.
Quinze ans après le navrant Wolf de Mike Nichols mettant en scène Jack Nicholson et Michelle Pfeiffer, le mollasson Joe Johnston (Jurassic Park 3) s'est collé à une nouvelle adaptation du mythe avec un casting des plus alléchants. Cependant, malgré le charisme de Benicio et la grâce d'Emily, on reste imperméable à cette relecture de la légende qui déçoit rapidement. Reste des effets spéciaux irréprochables qui ne sauvent pas l'ensemble...
"Lovely Bones" - de Peter Jackson - avec Mark Wahlberg, Rachel Weisz, Saoirse Ronan, Susan Sarandon et Stanley Tucci.
L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête...
Après les triomphes de la trilogie du Seigneur des Anneaux (avec une tonne d'Oscars et de dollars à la clé) et de King Kong, Peter Jackson (qui a déclaré récemment qu'il croyait en "la vie" après la mort) nous propose cette adaptation réussie de The Lovely Bones, le roman culte et magnifique d'Alice Sebold. Dans la veine de ces formidables Créatures Célestes, ce film regroupe une multitude de genres - mélodrame, thriller, polar, film fantastique, chronique familiale, film d'horreur - pour une réussite totale et une découverte extraordinaire : Saoirse Ronan, 15 ans. Un long métrage poignant, bouleversant, beau, prenant, fascinant, qui en fait le film de la semaine !
Vous avez dorénavant toutes les bobines entre les mains pour choisir vos films et passer de doux et jouissifs moments dans vos salles obscures.
Alors n'oubliez pas : Viva el Cinema !
Mathieu Lecerf