Johnny Weir et son mari Victor Voronov : Leur divorce ? C'est la guerre froide !

Entre le flamboyant patineur américain Johnny Weir et son époux Victor Voronov, c'est la guerre froide. Leur divorce vire au règlement de comptes et chacun y va de son petit couplet. Le sportif accuse ainsi son compagnon de l'avoir battu, et ce dernier a répliqué en demandant une mesure d'éloignement...

Mariés, depuis décembre 2011, Johnny Weir (29 ans) et Victor Voronov ne le seront bientôt plus. Le patineur trois fois champion des États-Unis a rempli une demande de divorce et l'affaire commence à sentir mauvais. En effet, vendredi 21 mars, les ex-époux se sont rendus au tribunal et Victor a obtenu une ordonnance restrictive contre Johnny, affirmant que celui l'avait attaqué le 5 mars en le frappant au bras et en lui jetant des bijoux et une poupée russe en bois, selon TMZ. De son côté, Johnny Weir a obtenu un droit d'accès à leur appartement du New Jersey, valable pendant 30 minutes, pour récupérer ses affaires en présence de policiers et sans intervention possible de son mari. Selon nos confrères, le patineur a ainsi débarqué avec six agents de police et le cousin de Victor pour reprendre deux téléviseurs, des foulards Hermes, des costumes, des chaussures (il en possède 1 300 paires) ainsi que Tema, leur épagneul japonais... Visiblement, cela a mis dans le chagrin Victor, inconsolable face à cette perte (une audience est cependant prévue pour la garde de l'animal). Ce dernier, par la voix de son représentant, a tout de même trouvé la force de se moquer : "Johnny possède tellement d'affaires de luxe qu'il pourrait ouvrir une boutique de 300 m² sur Rodeo Drive."

D'ailleurs, TMZ a mis la main sur un mail de Johnny Weir, datant de septembre 2013, au moment où le couple connaissait déjà une crise. Alors qu'il s'adresse à Victor, le patineur lui demande d'arrêter de détruire ses affaires. "Si tu décides de démolir des choses, par pitié démolis des choses moins chères que les Birkin [prestigieux modèle de sac à main Hermès, NDLR]. Le "Fuck You" sur le Birkin est plutôt cool, je pense, même artistique. Je sais que tu t'en fiches de savoir comment je survivrai si tu demandes le divorce, mais par pitié laisse les sacs Birkin, les Celine et les Chanel", écrit-il. Visiblement en manque d'argent, il explique vouloir faire une vente sur eBay. Étrangement, il termine son message en évoquant son "amour éternel" et son "coeur brisé".

La veille de leur visite au palais de justice, Johnny Weir faisait un petit saut sur le plateau d'Access Hollywood pour répondre aux questions de Billy Bush. Le patineur a ainsi déclaré que son mariage avait quelque chose de "menaçant" et qu'il lui arrivait de se battre avec son mari. "Ce n'était pas souvent, mais... nous sommes des garçons, les garçons se battent. C'était généralement des bagarres dans la bonne humeur, mais quelques fois, évidemment, c'est devenu violent... et plusieurs de mes amis l'ont vu me battre dans le passé", a confié Johnny Weir. Celui-ci est ensuite revenu sur la récente affaire de violences conjugales portée au tribunal par Victor, en février dernier, où il l'accusait de l'avoir mordu. Johnny Weir affirme ainsi que son époux était ivre et qu'il hurlait par rapport à une histoire d'argent pas très claire. "Je me défendais cette nuit-là", dit-il. La dispute a donc tourné au vinaigre mais le couple a décidé d'abandonner les poursuites. Nos confrères de TMZ ont publié la photo du bras mutilé de Victor et ce n'est pas beau à voir...

Au cours de son interview, Johnny Weir a également expliqué que son mari ne supportait pas de le voir partir en déplacement pour son travail depuis sa reconversion en commentateur sportif. Un argument auquel a répondu le représentant de Victor. "Il a volontairement abandonné sa carrière d'avocat à la demande de Johnny pour se consacrer à leur mariage comme le ferait un conjoint traditionnel. (...) C'est notre souhait et notre désir que ce divorce puisse être géré amicalement. Victor n'a pas seulement le coeur brisé, il est aussi maintenant humilié", a-t-il déclaré. Un voeu pieux...

Thomas Montet