C'est une affaire qui a fait couler énormément d'encre et ce n'est visiblement pas fini. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, Alexia Fouillot, épouse Daval, disparaît sans que l'on ne sache vraiment ce qui lui est arrivé. Après avoir été laissé hors de tous soupçons, son mari, Jonathann Daval, se retrouve finalement dans le viseur des enquêteurs, qui en font rapidement le principal suspect du meurtre de sa femme. Après avoir reconnu les faits, avant d'accuser son beau-père, l'homme de 40 ans aujourd'hui finit par avouer son crime. Jugé en 2020, il écope finalement de 25 ans de réclusion criminelle.
Incarcéré à la maison centrale d'Ensisheim, dans le Haut-Rhin, Jonathann Daval continue de faire parler de lui. Visiblement très ami avec un serial killer, son quotidien en prison alimente les articles de la presse nationale. Dernièrement, la série Alexia notre fille, diffusée sur Canal + revient sur ce fait divers devenu une affaire nationale. Une oeuvre dans laquelle les parents de la jeune femme assassinée par son mari témoignent et visiblement, la version "inédite" délivrée par Isabelle Fouillot et sa fille Stéphanie ne passent pas auprès de Jonathann Daval. D'après les informations de RTL, ce dernier, par la voix de son avocat, Randall Schwerdorffer, a décidé de porter plainte pour diffamation à leur encontre.
Celui qui a été reconnu coupable du meurtre de sa femme réfute les propos de son ancienne belle-famille, qui le rend "responsable de la fausse couche d'Alexia", comme le précisent nos confrères. Une théorie qui va dans le sens de la thèse de l'empoisonnement volontaire, "mis en avant par les parties civiles au cours du procès d'assises, avant d'être écarté par la Cour", comme l'indique RTL. Pour l'heure, la famille d'Alexia n'a pas réagi à la plainte déposée par leur ancien beau-fils, mais l'affaire judiciaire pourrait donc connaître un nouveau rebondissement.
De son côté, Jonathann Daval continue de purger sa peine de prison. Le meurtrier aurait même trouvé du travail, sa mère révélant son salaire lors d'une interview accordée au magazine Gala.