Premier ministre britannique, Boris Johnson est aux premières loges du Jubilé de platine de la reine Elizabeth II. Si l'homme politique de 57 ans portait un costume particulièrement sobre dans les tons gris, son épouse Carrie (34 ans) a elle osé une robe très flashy pour le défilé du "Trooping the Colour", qu'on peut traduire en "Salut aux couleurs". Elle correspond ainsi au thème de la manifestation du 2 juin 2022, ne passant pas inaperçue avec son total look plus rose que jamais.
Le Trooping the Colour est un rassemblement militaire qui remonte à 1748, occasion de célébrer l'anniversaire officiel d'Elizabeth. Cette parade a lieu à Horse Guards Parade, chaque année au cours du deuxième samedi du mois de juin. Pour cette parade militaire très particulière puisqu'elle s'inscrit dans le cadre prestigieux du jubilé qui marque les soixante-dix ans de règne de la reine, la première dame britannique Carrie Johnson a choisi une tenue d'un rose vif signée de la marque grand public & Other Stories. Cette couleur lui plaît puisqu'elle l'avait déjà choisie lors du sommet du G7 l'an dernier. Son mari a félicité chaleureusement et rendu hommage à sa reine sur Twitter, terminant son message par l'incontournable "God Save the Queen !"
Un événement joyeux qui rassemble la Grande-Bretagne toute entière et même au-delà, mais si la présence de la souveraine de 96 ans a empli de joies les citoyens britanniques lors de cette première journée de festivités, elle est fragilisée par une nouvelle annonce : Elizabeth II a dû annuler sa venue à la traditionnelle messe de la cathédrale de Saint-Paul en raison de sa santé et notamment sa fatigue.
Une fois les festivités du jubilé terminées, Boris Johnson se retrouvera face à ses gros dossiers, parmi lesquels le scandale du Partygate, une affaire dans laquelle sa propre femme est impliquée et qui plombe le gouvernement conservateur depuis six mois. La publication la semaine dernière d'un rapport administratif détaillant l'ampleur des violations des règles anti-Covid à Downing Street a suscité de nouveaux appels à la démission. Visé par une amende - du jamais vu pour un Premier ministre en exercice -, a dit assumer "l'entière responsabilité de tout ce qui s'est passé" mais estimé devoir "continuer" son travail lors d'un entretien au site consacré à l'éducation des enfants mumsnet.com.
Le scandale a déjà fait chuter sa popularité, entraînant de lourds revers pour les conservateurs dans des élections locales début mai. Il s'est maintenu en mettant notamment en avant son rôle moteur dans la réponse occidentale à l'invasion russe de l'Ukraine.