Julian Alaphilippe : Nouvelle attaque frontale de la part de son patron, qui n'en a pas fini avec lui !

Le torchon brûle depuis plusieurs semaines maintenant entre Julian Alaphilippe et le manager général de son équipe, la Soudal Quick-Step. Face aux résultats décevants du Français, qui bénéficie d'un contrat très lucratif au sein de la structure sportive, Patrick Lefevere n'a pas retenu ses mots au moment d'évoquer le champion de 31 ans. "Julian est un bon gars. Mais après avoir signé son méga contrat, on ne l'a plus vu (...) Avec l'âge, vous devez prendre plus soin de vous, vous entraîner plus dur. Je pense que chez lui, il y a eu trop de fêtes et trop d'alcool (...) Il est sérieusement sous le charme de Marion. Peut-être trop", a lâché ce dernier, visiblement déçu du comportement de son coureur.

Excédée par les critiques sur son chéri, Marion Rousse a sorti les griffes pour le défendre publiquement. "Quels que soient les sentiments de Patrick Lefévère à mon égard, il est inadmissible de s'attaquer comme il le fait à notre vie privée (...) Alors non, je ne bois pas d'alcool, jamais même. Raté pour les fêtes également car avec un petit de 3 ans, nous préférons être en forme le matin", lui a rétorqué la compagne de Julian Alaphilippe. Des mots de Marion Rousse pas suffisant pour calmer le manager général, qui s'est une nouvelle fois attaqué à son coureur, mais de façon plus subtile cette fois-ci. "Le fait est que j'ai commis des erreurs dans ma politique d'achat et de vente", a reconnu le Belge.

Une autocritique qui pouvait laisser penser que Patrick Lefevere avait décidé de calmer le jeu avec sa star, mais la suite de la conversation contredit cette idée. "J'ai lu partout que nous réduisions l'équipe de printemps en fonction du travail sur les Tours et c'est absolument vrai. Mais avec des coureurs comme Julian Alaphilippe, Yves Lampaert et Kasper Asgreen, une part importante du budget salarial va encore aux leaders pour le travail flamand", explique-t-il dans le média flamand Het Nieuwsblad, avant de lâcher une grosse pique envers les cyclistes qu'il a dans son équipe : "La leçon pour moi : ne plus conclure de contrats dans l'euphorie, ce qui est peut-être arrivé trop souvent avec les coureurs cités."

Une nouvelle attaque en règle, mais pas de réponse de la part de Marion Rousse, qui avait défendu Julian Alaphilippe et s'était faite démolir par la femme d'un coureur en réagissant il y a quelques semaines de cela face aux attaques de Patrick Lefevere.