Membre de l'équipe Soudal-Quick Step, Julian Alaphilippe est l'un des coureurs cyclistes français les plus médiatisés de ces dernières années. Il faut dire que le compagnon de la journaliste Marion Rousse a réalisé de belles performances avec des victoires de prestige, notamment sur le mythique Tour de France. Malheureusement, l'ancien porteur du maillot jaune est entré dans une période un peu plus compliquée ces derniers temps, principalement à cause de certaines chutes en course qui lui ont causé des blessures. Mécontent des dernières prestations de son poulain sur les routes, le patron de l'équipe Soudal-Quick Step, Patrick Lefévère, n'avait pas hésité à affirmer publiquement que "Julian Alaphilippe est sous la coupe de Marion Rousse". Si Marion Rousse s'était exprimée quant à cette attaque la concernant, Julian Alaphilippe n'y avait pas encore fait allusion. Jusqu'à ce vendredi 29 mars.
"J'ai réussi vraiment à m'en détacher au maximum comme j'ai souvent l'habitude de faire. Après, ça m'a plus fait chier pour Marion qui, elle, n'a rien demandé et qui n'aime pas du tout être dans les histoires. Elle n'a pas apprécié être mêlée avec des propos comme ça qui étaient inutiles et qui n'avaient pas de sens (...) Mais pour moi, non, je m'en suis détaché. Je m'en fous, en fait", a indiqué le cycliste français sur les antennes de RMC Sport et de franceinfo. "Du coup je m'en fous. La seule chose que je peux faire, c'est faire bien mon travail et je le fais très bien, du mieux que je peux, en tout cas depuis de nombreuses années et à partir du moment où je me sens comme ça le reste, je m'en moque", a également ajouté Julian Alaphilippe.
De son côté, Patrick Lefévère était lui aussi revenu sur ses précédents propos polémiques dans les colonnes du journal l'Équipe. "Je voudrais juste qu'on comprenne que moi aussi je suis choqué de ne pas pouvoir dire ce que je pense. Et pas seulement concernant Julian. Un jour peut-être, j'ouvrirai vraiment ma gueule, et pour de bon cette fois", avait-il notamment lancé. "J'en ai fait des erreurs ! Mais la plus grosse c'est de m'emballer pour un coureur, de vouloir lui faire signer ou de revaloriser un contrat après une victoire qui m'a impressionnée. Mon euphorie peut me jouer de mauvais tours parfois et je m'en veux après. Ça ne vaut pas seulement pour Alaphilippe mais pour d'autres aussi. On a l'impression que je ne parle que de Julian mais c'est faux, mes critiques valent pour bien d'autres coureurs (...). Alors quand ça ne marche pas, je m'en veux d'avoir fait signer de tels contrats. Et je le dis parce que c'est mon erreur", avait par ailleurs souligné Patrick Lefévère.