Le 14 mai 2019, Julien Bert était invité dans l'émission de NRJ12 Crimes et faits divers. Le candidat des Marseillais Asian Tour est revenu sur les accusations dont il fait l'objet, ainsi que sur son séjour en prison.
Pour rappel, le candidat de télé-réalité de 27 ans était accusé d'"association de malfaiteurs". Le verdict a été rendu le 7 mai dernier et il a été condamné à deux ans de prison ferme, dont six mois avec sursis, et 20 000 euros d'amende. Une fois de plus, Julien Bert a clamé son innocence et a rappelé qu'il a fait appel. Il n'a pas caché qu'il ne souhaitait pas aller en prison. Une expérience qu'il a déjà vécue en 2015, durant cinq jours, car il s'est retrouvé malgré lui au coeur d'un trafic de stupéfiants. "C'est terrible. Je n'ai pas les mots, j'y pense très souvent (...). Je garde en mémoire le bruit des verrous, qu'on vous prive de votre liberté, ça n'a pas de prix. Franchement, je n'ai pas envie de rentrer vraiment dans le truc, parce que c'est pas un bon moment. C'est un événement marquant dans ma vie. Je sais que je m'en souviendrai tout le temps. Je n'étais pas à ma place. Pour rien au monde j'y retournerais. Je suis prêt à tous les sacrifices. C'est quelque chose qui était très choquante", a-t-il confié.
Le 13 mai, c'est sur le plateau de Touche pas à mon poste qu'il s'était exprimé sur sa condamnation : "Ça fait cinq ans qu'on vit avec ça avec ma famille. On attendait ce procès pour tourner la page, on pensait que j'aurais une relaxe... Ça ne s'est pas passé comme ça. Je ne sais pas pourquoi la juge n'est pas allée dans ce sens-là. Je ne mérite pas cette sanction. J'ai été victime de ma naïveté, ma crédulité." Il était ensuite revenu sur la rencontre qui a changé sa vie, en mal. Il y a cinq ans, Julien Bert a rencontré une personne en boîte de nuit avec laquelle il a sympathisé. Après l'avoir vue une dizaine de fois, elle lui a proposé d'aller gratuitement à Punta Cana avec un ami à lui.
Le candidat de télé-réalité a accepté, mais l'a bien vite regretté. "Plus les jours avançaient, plus il y avait des trucs louches. Le dernier jour, on nous a dit qu'on n'allait pas rentrer avec nos propres valises. On est en voiture, on se dirige à l'aéroport. Je commence à me demander ce qu'on me racontait. On m'a dit : 'Ne pense pas que tu es parti gratuitement... Tout a un prix dans la vie.' Le ton change dans la voiture. Je comprends qu'il me menace", avait-il expliqué.
L'ancien petit ami de Carla Moreau s'est aussi rendu compte que de la drogue se trouvait dans les valises qu'on essayait de lui donner. Très vite, il a refusé d'être complice. Il a même dû en venir aux mains avec l'homme qui lui avait fait la proposition. Ce dernier l'a donc menacé de représailles en France. Julien Bert ignore si cette personne l'a dénoncé, mais il a découvert que son nom apparaissait quand le réseau a été démantelé.