Le verdict est tombé et il n'a, à coup sûr, pas fait plaisir à Julien Bert. Le 3 avril 2019, le candidat des Marseillais s'était rendu au Tribunal de Paris afin de comparaître pour détention, importation de drogue et association de malfaiteurs. La décision, mise en délibéré, a été rendue mardi 7 mai 2019. Selon Le Progrès, le jeune homme de 27 ans a été condamné à deux ans de prison ferme, dont six mois avec sursis, et 20 000 euros d'amende. Le procureur de la République avait requis deux ans ferme.
Julien Bert a très vite réagi à cette information sur Instagram. Furieux, l'ancien candidat des Anges s'en est pris aux journalistes. "Vous savez ce que ça veut dire d'être persécuté en permanence ? Harcelé ? Être fatigué par tout ça ? Avoir le moral à zéro même dans les chaussettes parfois, à cause de ces journalistes à la quête du buzz à tout prix ?", s'est-il indigné. Il a ensuite parlé de sa situation : "Vous avez bien compris que je ne suis pas en prison comme certains médias l'affirment haut et fort. Je suis réellement dans le train en train de rentrer chez moi. Et la sanction que j'ai eue par le tribunal ne regarde que moi et ma famille. Aucun respect."
Pour rappel, Julien Bert avait été interpellé fin 2015 par la brigade des stupéfiants alors qu'il rentrait chez lui. Il était soupçonné d'être impliqué dans un "vaste trafic de drogue à l'international". Il était notamment accusé d'avoir servi de porte-valise à l'aéroport de Punta Cana en République dominicaine, en octobre 2014. À la suite de son interpellation, il avait fait 96 heures de garde à vue et quelques jours de prison préventive. Après l'avoir entendu au Tribunal de Paris en avril dernier, le procureur avait requis deux ans de prison ferme.
"Les avocats présents ont trouvé la peine très sévère au regard des faits qui me sont reprochés. Cependant, il est d'usage que le procureur demande la peine maximale", a confié Julien Bert à Public après sa comparution. Il a ensuite assuré n'avoir jamais rien fait passer dans ses valises lors de ce voyage en République dominicaine : "J'ai refusé catégoriquement cette transaction. J'ai dû en venir aux mains afin de faire entendre mon refus. J'ai même été menacé de représailles en France pour ça !"
L'ancien petit ami de Carla avait ensuite révélé qu'il ne consommait pas de drogue et que, de son "plein gré", il avait réalisé des "tests sanguins très poussés" pour le prouver.