Il y avait longtemps que Justin Bieber n'avait pas fait d'esclandre, mais chassez le naturel et il revient au galop. Relativement discret depuis quelques semaines, le bad boy canadien a enfin refait parler de lui. Sauf qu'une fois de plus, le chanteur de 20 ans n'a pas franchement de quoi faire le malin et pour cause : de retour d'un voyage en Asie, l'interprète de Baby a été retenu pas moins de quatre heures par les douanes à l'aéroport de Los Angeles.
Partout où il passe, le calme trépasse. Justin Bieber a en effet encore provoqué un sacré remue-ménage hier, jeudi 24 avril, à son arrivée sur le sol américain. Mais soucieux de calmer le jeu, le clan du chanteur a néanmoins fait savoir qu'il s'agissait ni plus ni moins d'un contrôle de "routine". "Justin Bieber a dû se plier à un interrogatoire de routine, comme à chaque fois qu'il revient aux États-Unis, étant donné qu'il reste un citoyen étranger", a confié une source au magazine Us Weekly.
Procédure normale ou pas, toujours est-il qu'à chacune de ses apparitions publiques, Justin Bieber ne peut s'empêcher de susciter un certain désordre. D'autant que la veille, le chanteur avait dû faire face à une levée de boucliers d'internautes mécontents. Cette fois-ci, le scandale est parti d'une photo postée par le chanteur sur son profil Instagram représentant le Yasukuni, lieu de culte shintoïste, situé en plein coeur de Tokyo au Japon. Au cours de sa visite dans l'empire du Soleil-Levant, Justin Bieber s'est en effet rendu dans ce sanctuaire controversé où sont honorés 2,5 millions de morts pour le Japon, dont 14 criminels de guerre condamnés par les Alliés après la défaite nippone lors de la seconde guerre mondiale - ce qui en fait un monument historique détesté par les Chinois et les Sud-Coréens.
Visiblement pas au fait de la chose, le chanteur a ainsi posté comme si de rien n'était un cliché immortalisant sa visite... avant de l'effacer quelques heures plus tard en réaction aux commentaires choqués d'internautes et de présenter ses excuses pour l'affront fait contre son gré. "J'ai cru que les sanctuaires étaient seulement des lieux de prières. Je suis extrêmement désolé pour tous ceux que j'ai offensés. J'aime la Chine, j'aime le Japon", a déclaré Justin Bieber, histoire d'apaiser les tensions.
En parallèle de ces affaires, le chanteur reste encore et toujours mêlé à d'autres dossiers pas franchement reluisants. Arrêté en janvier dernier pour conduite erratique et sous influence dans les rues de Miami, le Canadien doit répondre de ses actes devant la justice américaine. Mais Justin Bieber peut dire merci à ses avocats : son procès qui devait se tenir le 5 mai prochain, a finalement été reporté au 7 juillet, quelques semaines après une audience préliminaire qui aura lieu normalement le 25 juin. Dans ce dossier délicat, la police assure que le chanteur, poursuivi également pour résistance à son arrestation, avait fumé du cannabis et pris des comprimés de l'anxiolytique Xanax. Justin Bieber lui, a décidé de plaider non coupable.