Après plusieurs semaines de rumeurs évoquant une dépression, Justin Bieber est finalement sorti de son silence. Ce samedi 9 mars 2019, le chanteur de 25 ans s'est saisi de son compte Instagram pour parler de ses difficultés à ses fans.
En commentaire d'une ancienne photo de lui datant de 2016, sur laquelle il apparaît au côté de son manager Scooter Braun et de Kanye West, l'interprète de Love Yourself a écrit : "Les gars, je voulais juste vous tenir un peu au courant en espérant que ce que je traverse vous parlera. J'ai beaucoup lutté. Je me sens juste super déconnecté et bizarre..." Il poursuit alors, non sans optimisme : "Je rebondis toujours, donc je ne m'inquiète pas, je voulais juste vous faire signe et vous demander de prier pour moi, les gars. Dieu est fidèle et nos prières marchent vraiment, merci... La période la plus humaine à laquelle j'ai dû faire face..." Dimanche, c'est depuis son jet privé que le Canadien a dévoilé en story une escapade à la montagne avec sa jeune épouse, Hailey Baldwin.
Selon une source de People, ce message à la fois sincère et encourageant ferait pleinement partie du traitement que suit la star depuis plusieurs semaines : "C'était une étape importante pour lui. Il était un peu nerveux d'en parler publiquement, mais il sait aussi que ce niveaux d'honnêteté fait partie du chemin pour aller mieux. Il a décidé qu'il était temps d'en parler, et de faire savoir à tout le monde ce qu'il se passe." Déjà en février dernier, le magazine américain avait annoncé que Justin Bieber était soigné pour dépression.
Pleinement soutenu par Hailey Baldwin dans cette épreuve, le chanteur serait également conseillé par son pasteur. Dans une longue interview accordée au Vogue américain de mars 2019, il avait déjà évoqué la sombre période durant laquelle il avouait avoir été addict aux anti-dépresseurs, à l'alcool et au sexe. "Je me suis retrouvé à faire des choses dont je n'étais pas fier, en couchant à droite à gauche, etc. Et je pense que je prenais du Xanax parce que j'avais honte, avait-il confié. Les drogues mettaient un écran entre moi et ce que je faisais. C'est devenu assez obscur. Je pense que, parfois, mes gardes du corps venaient tard la nuit pour vérifier mon pouls et voir si je respirais encore."