Kaaris a retrouvé la liberté le 23 août 2018 après avoir été placé en détention provisoire à la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, durant vingt jours. Le rappeur de 38 ans y avait été conduit à la suite de sa violente altercation avec Booba survenue le 1er août à l'aéroport d'Orly, alors qu'il devait embarquer à bord du même vol que son ennemi.
Originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis), Kaaris (de son vrai nom Okou Gnakouri) a retrouvé sa fille de 2 ans, fruit de son amour pour sa compagne Linda. Dès sa sortie de prison, le rappeur s'était dévoilé en sa compagnie, tenant à la rassurer. Jeudi 30 août, l'artiste s'est filmé avec son adorable princesse nommée Okou Brooklyn Amra, née à l'été 2016. "1 semaine qu'elle me demande où j'étais, comment expliquer à un ange où j'étais", commente Kaaris qui explique à sa fille qu'il est en "thalasso" parce qu'un "homme avec un bâton" l'y a conduit. "C'était dur tu sais. Y en a, ils sont cinq dans une chambre et ils souffrent", témoigne-t-il, invitant sa fille à leur faire un bisou pour "leur donner de la force". "Là-bas y avait même des rats, ils avaient des enfants, des tous petits comme toi. On pouvait jamais voir le ciel", conclut-il.
Autrefois très proche de Booba puisque c'est le duc de Boulogne qui a permis de lancer sa carrière en l'invitant à collaborer sur le titre Kalash figurant sur son album Futur sorti en novembre 2012, Kaaris a expliqué le dessous de sa brouille avec le rappeur en garde à vue. "Il m'a demandé de faire une vidéo dans laquelle je devais insulter la mère de La Fouine, qui est décédée, et aussi que j'insulte Rohff. J'ai refusé parce que je n'attaque pas les gens qui ne m'ont rien fait. (...) À partir de ce moment-là, il a commencé à me poser des problèmes", avait-il confié, affirmant que Booba avait été le premier à frapper. Version confirmée par une caméra de surveillance de l'aéroport d'Orly.
De son côté, Booba s'offre la couverture du Magazine du monde, qu'il a partagée sur ses réseaux sociaux. "Titre aguicheur... Un peu facile ! On verra s'ils ont respecté mes propos... Les clashs, il y en a au bureau, au PMU, au sénat, au sport, à l'assemblée, certains s'insultent, se battent, s'empoisonnent, se tuent... C'est la vie. N'oublions pas tous les autres aspects positifs de notre métier", a-t-il également écrit.