Comme tout bon footeux qui se respecte, Karim Benzema est un amoureux des grosses cylindrées voyantes. Le buteur du Real Madrid s'est offert l'une des voitures de sport les plus chères au monde, une Bugatti Veyron...
Avec plus de 12 millions d'euros touchés par an, l'international tricolore peut s'offrir quelques jouets hors de portée du commun des mortels. Le 27 août dernier, le joueur du Real Madrid, qui a prolongé son contrat cet été jusqu'en 2019 avec la maison blanche, est arrivé au centre d'entraînement au volant de son nouveau bijou, petite merveille du savoir-faire français tout droit sorti des usines Bugatti à Molsheim à quelques kilomètres de Strasbourg.
Une Bugatti Veyron Pur Sang éditée à seulement 5 exemplaires et sortie en 2007, dont le prix dépasse les 2 millions d'euros sur le marché de l'occasion, seul moyen aujourd'hui de s'en offrir une. Pour ce prix, Karim Benzema dispose d'une carrosserie en aluminium et carbone, toit et partie arrière bleu marine. Le moteur provient de la Veyron 16.4, le 8,0 litres 16 cylindres en W quadri-turbo de 1.001 chevaux et 1.200 Nm, capable d'envoyer le bolide de 0 à 100 km/h en 2,7 secondes et d'atteindre les 407 km/h record de vitesse pour une voiture de série établi en 2009 et battu depuis. Avec une consommation qui atteint 24,9 l/100 km en moyenne (596 g/km de CO2), voire 41,9 l/100 km en ville.
Cependant, Karim Benzema devra faire attention, lui qui aime la vitesse. Le footeux avait été pris en excès de vitesse en mars 2013 au volant de son Audi fournie par le club. Condamné à une grosse amende de 18 000 euros, il s'était vu suspendre son permis durant huit mois. Il faut dire que le jeune homme roulait à près de 200 km/h quand la vitesse était limitée à 100.
Une question se pose tout de même. S'il est certain que le buteur ne passe pas inaperçu, on se demande où Karim Benzema va mettre le siège bébé. Papa d'une petite fille depuis peu, il aura du mal à embarquer le siège auto et sa compagne dans son bolide qui ne compte que deux places... Mais bon. Pour se faire remarquer, rien ne vaut quelques sacrifices.