"Super excitée", selon ses propres mots, à l'idée de se déplacer en hydravion, Kate Middleton n'aura guère eu à attendre pour profiter de ce plaisir : dimanche 25 septembre 2016, au lendemain de leur arrivée au Canada pour une visite officielle spectaculaire de huit jours, le prince William et son épouse empruntaient ce mode de transport pour leurs premiers engagements.
Accueillis très chaleureusement la veille à Victoria, où la princesse Charlotte a été au centre de toutes les attentions et où son grand frère le prince George a négligé celle de Justin Trudeau, mettant un gros vent au Premier ministre canadien qui voulait le saluer, le duc et la duchesse de Cambridge se déplaçaient à Vancouver, sur l'autre bord de la mer des Salish. Comme pour mieux illustrer l'engouement de Catherine pour l'hydravion, le compte Twitter du couple a copieusement documenté ce transfert, du décollage à l'amerrissage, vue aérienne de la ville hôtesse des JO d'hiver 2010 en prime.
Une fois sur la terre ferme, le duc et la duchesse de Cambridge, sensationnelle aux couleurs du drapeau canadien dans une robe Alexander McQueen blanche à broderie rouge et col montant - que ne renierait certainement pas la reine Rania de Jordanie - d'une valeur supérieure à 4 500 euros et judicieusement soulignée par des escarpins et un sac rouges, avaient tout d'abord rendez-vous avec Sheway, une association engagée aux côtés de femmes enceintes et de mères d'enfants en bas âge ayant des problèmes de toxicomanie et/ou d'alcoolisme. Un travail de lutte contre la dépendance qui rejoint celui d'Action on Addiction, organisme britannique dont Kate est la marraine depuis le tout début de sa carrière royale.
Confrontée à des enfants qui ont à peu près l'âge des siens, la duchesse Catherine a laissé parler son instinct maternel. A une fillette qui lui a offert des ours en peluche pour George et Charlotte, elle a d'ailleurs confié que la jeune princesse "adore ses nounours". Avec les plus grands, Kate et William ont écouté les "récits courageux" de ces mamans qui sont parvenues à surmonter leur addiction. Une des participantes d'un panel de lecture s'est confondue en excuses pour être arrivée en retard, la faute à un petit incident de parcours de son bébé qui a nécessité un passage par la case "change" : "Aucun problème, on sait parfaitement ce que c'est", a répondu en riant William.
Moins d'une heure après son arrivée, le couple repartait des locaux de l'association et abandonnait son champ d'action qui l'intéresse tant pour se pencher sur un sujet brûlant d'actualité : l'accueil des réfugiés. Accompagnés par Justin Trudeau et son épouse Sophie, William et Kate ont découvert le travail de la Société des Services pour les Immigrants de Colombie-Britannique pour assurer chaque année l'accueil de plus de 25 000 immigrants. Une famille syrienne a notamment témoigné auprès du couple princier des conditions dans lesquelles elle est arrivée en cette terre d'asile.
Une réception avec de futurs leaders du Canada et une rencontre avec des athlètes olympiques et paralympiques attendaient encore les visiteurs, avant leur dernier engagement du jour : la visite de la base des garde-côtes de Kitsilano. L'occasion d'un épilogue à sensation : après l'arrivée en hydravion, c'est un départ en hovercraft (aéroglisseur) qui leur a été offert.
Ce lundi 26 septembre, Kate sera gâtée puisque leur programme du jour comprend notamment un survol de la région de Bella Bella. Auparavant, le couple passionné de nature aura été servi avec une expédition dans la Great Bear Rainforest, la plus grande forêt tropicale tempérée au monde.