Mais que va dire Lupo, l'adorable cocker spaniel anglais de la famille, en découvrant ces images ? Sa maîtresse Kate Middleton en train de flatter un matou trônant royalement sur un coussin... Il faut dire qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel chat : c'était Bob en personne !
La scène, cocasse, a eu lieu jeudi soir à l'occasion de l'avant-première à Londres du film A Street Cat Named Bob (Un chat des rues nommé Bob), à laquelle la duchesse de Cambridge prenait part en sa qualité de marraine de l'association Action on Addiction (qui, comme son nom l'indique, intervient auprès des personnes souffrant d'addictions). Adapté de l'ouvrage autobiographique éponyme de James Bowen et réalisé par Roger Spottiswoode, il raconte en effet la véritable histoire de James Bowen (interprété à l'écran par Luke Treadaway), à savoir celle d'un jeune SDF, toxicomane repentant, qui tente de remettre sa vie sur les rails avec l'aide cruciale d'une travailleuse sociale (Joanne Froggatt). Un soir qu'il rentre au modeste logement qu'on lui a trouvé, il découvre sur le pas de la porte un chat roux : Bob, vous l'aurez deviné. Il n'y prête d'abord pas attention, mais, le félin répétant ses visites, il se rend compte qu'il est blessé et lui vient en aide. Une autre histoire débute alors...
Le film était présenté lors d'une projection privée au cinéma Curzon, dans le quartier huppé de Mayfair, et Kate a tout fait pour que ce ne soit pas un secret : malgré l'entrée dans le mois de novembre, la duchesse osait une somptueuse robe maxi ivoire de la marque Self-Portrait (une marque réputée pour ses robes en crochet et prisée de stars telles que Beyoncé ou Olivia Palermo), en crochet au niveau du bustier et généreusement fendue - agrémentée par ailleurs du coquelicot honorant la mémoire des soldats morts au combat, à dix jours du Dimanche du Souvenir. Ce qui lui a d'ailleurs joué des tours, le vent découvrant ses jambes et l'obligeant à faire preuve de réflexes lors de son passage sur le tapis rouge.
Au préalable, l'épouse du prince William, qui la laissait une nouvelle fois oeuvrer en solo, avait fait étape dans les locaux de la société de production Working Title pour découvrir dans le cadre du Recovery Street Film Festival des courts métrages réalisés par d'anciens addicts et leurs proches sur ce qu'est la vie d'une personne qui s'efforce de guérir de ses dépendances.
D'anciens toxicomanes et alcooliques prenaient naturellement part à cette rencontre qui avait été tenue secrète et a donc eu lieu en toute discrétion. La duchesse de Cambridge, très investie dans les causes qui touchent au bien-être psychologique des personnes, a pu échanger avec les lauréats des trois prix décernés dans le cadre du festival.
Après quoi, elle a gagné le cinéma Curzon, devant lequel, à l'inverse, la lumière des projecteurs était très crue, éclairant son arrivée glamourissime. Auteur de l'ouvrage dont est tiré le film et dont il est le sujet, James Bowen, 37 ans, était présent, avec Bob. "Il ronronne ou il grogne ?", a demandé Kate en approchant ce dernier, plus intrigué par le remue-ménage et les caméras que par la royale visiteuse. "Je ne suis pas sûr...", a répondu son maître en posant une main rassurante sur ce compagnon qui l'a aidé à changer sa vie. Au final, le matou de 11 ans semble avoir apprécié les grattouilles derrière les oreilles administrées par la duchesse. Mais dès qu'elle a poursuivi sa route, il a bondi dans les bras de James, faisant bien comprendre qu'il avait eu sa dose de mondanités.
"Il m'a montré que tout le monde a droit à une seconde chance dans la vie, si on le veut. Il m'a fait voir qu'il fallait que je devienne clean pour pouvoir prendre soin de lui puis prendre soin de moi aussi", a confié James Bowen à propos de son histoire avec son ami chat. Le prince George et la princesse Charlotte de Cambridge vont pouvoir la découvrir grâce à une version livre pour enfants qui a été offerte à leur maman lors de cette soirée. "Nous leur lisons beaucoup d'histoires", a-t-elle révélé en remerciant Garry Jenkins, coauteur de cette version jeunesse de l'ouvrage.