La vie de Kelly Bochenko a basculé le 24 décembre 2009. Le magazine Entrevue a publié, sans son autorisation, des photos d'elle dénudée sur lesquelles elle prenait des poses à caractère pornographique. Un événement qui a fait scandale à l'époque, car elle venait de remporter le concours Miss Paris 2009 et de participer à Miss France 2010. Si pendant longtemps, elle n'a plus souhaité en parler, elle a récemment fait des révélations sur Instagram. Ses abonnés ont notamment découvert qu'elle avait été manipulée par le photographe qui avait pris les clichés en question. Interrogée par Purepeople, la maman de Diane (née en 2016) et Karl (né en 2018) a fait de nouvelles confidences sur ce qu'elle a vécu il y a dix ans.
Kelly Bochenko nous a confié qu'au moment où elle participait au concours de beauté Miss Paris, elle avait alerté une personne qui allait intégrer le comité Miss France à propos de ces photos. "Avant de participer à Miss Paris, j'ai été préparée par une personne qui s'occupait des filles que le comité voulait voir aller plus loin, voire gagner. Et je leur avais confié que j'avais eu un problème avec un photographe. Mais on ne m'a pas du tout dissuadée de concourir. Au contraire, on m'a dit que, si ça sortait, je pouvais dire que c'était un montage photo et qu'il n'y avait aucun problème. Alors j'ai foncé. J'avais 23 ans, je rêvais d'être Miss, donc je les ai crus. Mais quand c'est sorti, cette personne – qui est officiellement entrée dans le comité en 2010 quelques mois après le scandale – a coupé les ponts avec moi. Ce qui m'a vraiment fait mal, c'est qu'elle était amie avec une ancienne Miss France dont j'étais proche, et quand je lui ai dit que j'en avais parlé, elle ne m'a pas crue", nous a-t-elle expliqué.
Kelly Bochenko s'est non seulement pris une claque à la figure, mais son nom a également été traîné dans la boue. Elle reconnaît avoir "enfreint la règle numéro une du comité en se présentant" malgré ses photos. "Mais je l'ai payé au centuple, car, la suite, tout le monde la connaît. Je voulais vivre mon rêve, j'ai eu la naïveté de croire, de penser que l'humain n'était pas si pourri que ça. Je me suis pris un mur. J'ai payé outrageusement cher pour cette imprudence de jeunesse", a-t-elle conclu le sujet.
Aujourd'hui, la jeune femme de 33 ans compte bien se battre pour que le photographe – qui est allé avec d'autres jeunes femmes, bien plus loin que de donner des directives sexuelles comme il l'a fait avec elle – paie pour ce qu'il a fait. "Je le tiens désormais comme un pitbull qui ne lâche plus sa proie. Je veux parler et rétablir la vérité pour moi et aussi pour les autres qui ont suivi et vont suivre", a-t-elle précisé.
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