En août 2009, Khaled se produisait près de Tunis (Tunisie).© Abaca
La suite après la publicité
Khaled fait de nouveau la une de la presse, dans la rubrique des faits divers. Son fils Anyss, âgé de 15 ans, a été arrêté vendredi 25 mars, dans la soirée, après avoir fait un scandale lors du concert du chanteur de raï qui se déroulait le soir même.
C'est Le Parisien qui révèle, ce dimanche 27 mars, les conditions et les motifs de cette interpellation : l'adolescent souhaitait à tout prix rencontrer son père afin de lui "dire ses quatre vérités", explique-t-il. Il faut dire qu'Anyss n'a jamais rencontré son père : il doit se contenter, depuis sa naissance, de photos ou de ses passages télé pour se faire une image de son géniteur.
Après la naissance d'Anyss - conçu hors mariage -, la mère de l'enfant avait dû faire appel à la justice pour que le chanteur reconnaisse la paternité de son fils, et qu'il lui verse une pension alimentaire. Depuis le jugement, l'adolescent porte bien le nom de son géniteur, mais celui-ci a toujours refusé de le voir, ce qui est son droit. Ce qui est certain, c'est qu'Anyss ressemble à son père comme deux gouttes d'eau : "Tout ce que j'ai de mon père, déclare l'ado au Parisien, c'est sa gueule !"
Le chanteur algérien est papa de deux filles avec sa femme, Samira Diabi, qu'il a épousée le 12 janvier 1995. C'est cette dernière qui gère toute sa carrière.
Jeudi 24 mars, il espérait rencontrer son papa pour la première fois... "J'espérais qu'il se conduirait comme un homme, qu'on puisse parler et qu'il me dise en face qu'il ne veut pas me voir, qu'il me dise pourquoi", déplorait le jeune garçon. Karima, la maman du fils de Khaled, est loin d'approuver le comportement de son ex-compagnon : "Khaled n'a jamais cherché à le voir. Quand Anyss a su que Khaled se produisait à dix minutes de chez nous, il a voulu y aller. J'ai dit oui, je suis là pour le soutenir. Mais je n'aurais jamais pensé que les choses allaient tourner comme ça."
Karima raconte au Parisien les circonstances dans lesquelles l'arrestation s'est déroulée : "Dès qu'on est entrés, il nous a vus. Anyss s'est installé à l'arrière de la scène pour attendre que son père termine, je l'ai laissé faire", se souvient-elle. Anyss, quant à lui, a vu rouge quand son père a fait un détour pour éviter la confrontation : "J'ai demandé à le voir, et on m'a répondu qu'il ne voulait pas ! Un agent de sécurité m'a emmené un peu à l'écart, et de là, je ne pouvais plus entrer", explique l'adolescent qui n'avait pas l'intention de quitter les lieux sans avoir pu discuter avec son père.
C'est le dérapage à venir qui lui vaudra cette interpellation : "J'ai mis des coups de pied dans la porte vitrée pour casser les carreaux et pouvoir rentrer, je voulais juste voir mon père une fois", reconnaît le garçon de 15 ans, qui a fini la soirée au commissariat d'Argenteuil. Le Parisien ajoute qu'il ne devrait cependant pas être poursuivi, la ville n'ayant pas porté plainte contre lui pour les dégradations relevées.
Anyss pourra, à son tour, chanter : "Comme si je n'existais pas, il est passé à côté de moi..."
Joachim Ohnona
C'est Le Parisien qui révèle, ce dimanche 27 mars, les conditions et les motifs de cette interpellation : l'adolescent souhaitait à tout prix rencontrer son père afin de lui "dire ses quatre vérités", explique-t-il. Il faut dire qu'Anyss n'a jamais rencontré son père : il doit se contenter, depuis sa naissance, de photos ou de ses passages télé pour se faire une image de son géniteur.
Après la naissance d'Anyss - conçu hors mariage -, la mère de l'enfant avait dû faire appel à la justice pour que le chanteur reconnaisse la paternité de son fils, et qu'il lui verse une pension alimentaire. Depuis le jugement, l'adolescent porte bien le nom de son géniteur, mais celui-ci a toujours refusé de le voir, ce qui est son droit. Ce qui est certain, c'est qu'Anyss ressemble à son père comme deux gouttes d'eau : "Tout ce que j'ai de mon père, déclare l'ado au Parisien, c'est sa gueule !"
Le chanteur algérien est papa de deux filles avec sa femme, Samira Diabi, qu'il a épousée le 12 janvier 1995. C'est cette dernière qui gère toute sa carrière.
Jeudi 24 mars, il espérait rencontrer son papa pour la première fois... "J'espérais qu'il se conduirait comme un homme, qu'on puisse parler et qu'il me dise en face qu'il ne veut pas me voir, qu'il me dise pourquoi", déplorait le jeune garçon. Karima, la maman du fils de Khaled, est loin d'approuver le comportement de son ex-compagnon : "Khaled n'a jamais cherché à le voir. Quand Anyss a su que Khaled se produisait à dix minutes de chez nous, il a voulu y aller. J'ai dit oui, je suis là pour le soutenir. Mais je n'aurais jamais pensé que les choses allaient tourner comme ça."
Karima raconte au Parisien les circonstances dans lesquelles l'arrestation s'est déroulée : "Dès qu'on est entrés, il nous a vus. Anyss s'est installé à l'arrière de la scène pour attendre que son père termine, je l'ai laissé faire", se souvient-elle. Anyss, quant à lui, a vu rouge quand son père a fait un détour pour éviter la confrontation : "J'ai demandé à le voir, et on m'a répondu qu'il ne voulait pas ! Un agent de sécurité m'a emmené un peu à l'écart, et de là, je ne pouvais plus entrer", explique l'adolescent qui n'avait pas l'intention de quitter les lieux sans avoir pu discuter avec son père.
C'est le dérapage à venir qui lui vaudra cette interpellation : "J'ai mis des coups de pied dans la porte vitrée pour casser les carreaux et pouvoir rentrer, je voulais juste voir mon père une fois", reconnaît le garçon de 15 ans, qui a fini la soirée au commissariat d'Argenteuil. Le Parisien ajoute qu'il ne devrait cependant pas être poursuivi, la ville n'ayant pas porté plainte contre lui pour les dégradations relevées.
Anyss pourra, à son tour, chanter : "Comme si je n'existais pas, il est passé à côté de moi..."
Joachim Ohnona