Dix jours après l'agression à main armée dont a été victime Kim Kardashian, l'enquête avance.
Le 3 octobre, la star de 35 ans a été braquée par cinq hommes qui l'ont délestée de près de 10 millions de dollars de bijoux dans sa résidence privée située dans le 8e arrondissement de Paris, à l'hôtel de Pourtalès. Si les responsables de ce casse courent toujours dans la nature, les révélations faites ce vendredi 14 octobre par le site M6 Info risquent de corroborer la thèse selon laquelle il sera très difficile de parvenir à les identifier...
Selon nos confrères, les caméras de vidéosurveillance ont en effet été visionnées par les enquêteurs. Les images montrent ainsi "les visages cagoulés des malfaiteurs qui ne sont toutefois pas reconnaissables". Cependant, la brigade de répression du banditisme "sait désormais avec certitude (...) que trois [malfaiteurs] sont venus et repartis à vélo".
Les voleurs ont ainsi procédé par groupe. À 2h19, trois personnes "en deux-roues arrivent rue Tronchet. (...) Certains portent des gilets fluorescents, (...) ils semblent avoir joué le rôle de guetteurs", explique M6 Info. À 2h33, "trois autres personnes (...) arrivent à pied. Certains portent déjà des cagoules". Réunis, les assaillants se sont ensuite fait passer pour des policiers pour aller menacer le veilleur de nuit avec une arme de poing pour qu'il les conduise jusqu'à l'appartement de l'épouse de Kanye West.
Après le braquage, qui aura duré au total "36 minutes", les malfaiteurs se dispersent. Il est 3h09 du matin. Trois d'entre eux repartent à pied, "mais sans courir. Ils sont suivis par deux cyclistes qui pédalent à un rythme soutenu sur la chaussée". Quelques secondes plus tard, "un troisième vélo est filmé. Ce dernier cycliste pédale plus lentement et circule sur le trottoir. Il porte un gilet fluorescent et semble avoir un sac accroché au guidon qui pourrait contenir les bijoux volés".
Si la vidéosurveillance a permis de déterminer le déroulé exact de l'arrivée et du départ des braqueurs, "les images ne seraient pas assez nettes pour qu'ils puissent être identifiés", concluent nos confrères.
S.L.