De candidat transparent à cible à abattre ! Régis, aventurier de la nouvelle saison de Koh-Lanta attise depuis quelques semaines la haine de téléspectateurs qui s'expriment sur les réseaux sociaux. Mais cela ne s'arrête pas là puisqu'il est victime de menaces de mort et ses enfants sont également menacés des pires atrocités. De quoi faire réagir la police.
Alors qu'une plainte avait d'ores et déjà été déposée par ALP, la société de production de Koh-Lanta, auprès du procureur de la République, Régis a lui aussi choisi de porter plainte en parallèle. Il faut dire que les menaces ne cessent pas et que l'affaire prend des proportions injustifiées. L'aventurier est hors de lui. "C'est intolérable et c'est un véritable drame à vivre au quotidien. Je n'ai pas sollicité de protection policière, mais les gendarmes sont au courant de la situation. Du coup, leurs rondes sont un peu plus fréquentes autour de mon domicile", a-t-il expliqué à Ciné Télé Revue.
Selon son portrait diffusé dans l'émission animée par Denis Brogniart, il habite dans l'Yonne. Sur Google, des petits malins ont voulu s'en prendre à lui en abreuvant de commentaires négatifs la page de l'enseigne GoSport, à Thiais dans le Val-de-Marne. De quoi pousser la célèbre entreprise à réagir sur Twitter en révélant qu'il ne travaille plus dans ce magasin depuis plusieurs mois, tout en appelant à l'arrêt des menaces contre Régis. "Les gens ont peut-être besoin d'avoir un méchant et c'est à moi de remplir ce rôle", n'a pas manqué d'ajouter le candidat.
Régis, qui avait débuté son aventure sur l'Île des héros de manière extrêmement discrète avant de sortir du lot, s'était déjà exprimé auprès de Télé Loisirs sur sa situation compliquée depuis que l'émission a débuté sur TF1. "On peut me dire que je suis un traître, ça ne me pose aucun problème et cela fait partie du jeu. Dans deux semaines, les gens seront passés à autre chose. En revanche, je reçois des menaces incitant à égorger et violer mes enfants, des appels à passage à tabac de mon fils de 12 ans en précisant le lieu de son collège, je ne l'accepterai jamais", confiait-il.