Vendredi 25 septembre 2020, un nouvel épisode de Koh-Lanta, Les 4 Terres est attendu sur TF1. Au cours de celui-ci, les téléspectateurs pourront peut être en découvrir davantage sur certains candidats. Depuis le lancement de la saison, ils sont plusieurs à avoir constaté qu'il n'étaient pas vraiment présents à l'écran. C'est le cas d'Ava, Joaquina ou encore Angélique. "J'en viens moi aussi à douter de ma propre participation", avait-même ironisé Ava, de l'équipe des Bleus, sur ses réseaux sociaux face aux nombreux messages qu'elle a reçu.
Mais la jeune femme ne se vexe pas de ce manque d'attention flagrant comme elle a pu l'assurer auprès de nos confrères du Parisien. Elle reconnaît même avoir eu du mal à s'imposer au milieu d'un trop grand nombre de participants cette saison. "Avec 24 personnes, c'est normal de se voir peu. On n'est jamais satisfait... Mes proches me caractérisent comme dynamique dans la vie mais j'avais déjà conscience sur le camp que parmi d'autres profils, à savoir des sportifs ou des caractères forts, j'allais être plus en retrait à cause de ma discrétion." De plus, passer d'anonyme à une personnalité scrutée par des millions de personnes chaque semaine ne l'a pas aidé à sortir de sa retenue devant les caméras "même si après on finit par oublier les cameramans".
Reste que cette mini polémique a attiré l'attention de Julien Magne, le producteur de Koh-Lanta. Contacté par Le Parisien lui aussi, il s'est défendu de vouloir favoriser tel ou tel candidat. "On n'est pas en politique avec des temps de parole dans Koh-Lanta ! Certains sont plus actifs sur le camp ou plus performants dans les épreuves. Ceux qui font avancer le jeu, avec des stratégies par exemple, sont aussi plus mis en avant que ceux qui ont passé plus de temps allongés sur le sable. L'émission serait très fade si on s'imposait des règles d'équité pour chaque candidat !", a-t-il expliqué. Les cartes seraient donc dans les mains des candidats lors du tournage bien que "chacun est interviewé de manière égale". Mais forcément, dans les centaines d'heures dérushées et au fil du montage qui "dure six mois", les clashs ou passages témoignant de tensions sont privilégiés. "C'est moins intéressant de faire parler les candidats neutres", reconnaît Julien Magne. "Mais que ce soit clair : on a ni moutons noirs ni favoris dans Koh-Lanta", souligne-t-il une dernière fois pour clore le débat.