L'affaire Anelka vire à la psychose : bagarre, mutinerie et démission chez les Bleus ! L'équipe de France a explosé !
Publié le 20 juin 2010 à 16:47
Par Guillaume J.
Après l'affaire Anelka, l'équipe de France explose en Afrique du sud... Après l'affaire Anelka, l'équipe de France explose en Afrique du sud...© Abaca
La suite après la publicité

Après le déballage, la foire à tout : le football français, après l'avènement de "l'affaire Anelka", n'est plus qu'un immonde capharnaüm où l'on trouve de tout... sauf des problématiques de ballon rond.

Bagarre, mutinerie, entraînement annulé suite à un boycott, démission : pour les Bleus, la Coupe du monde est bel et bien finie !

Suite à une altercation entre Patrice Evra et Robert Duverne lors de la séance d'entraînement prévue cet après-midi, où le préparateur physique du staff a jeté son chronomètre par terre de rage, la session a été purement annulée. Mais ce n'est pas tout : Jean-Louis Valentin, directeur délégué de la FFF chargé de l'équipe de France, ne s'est pas contenté d'annoncer cette nouvelle aux journalistes qui ont assisté de loin à l'incident... Très remonté, il a déclaré : "Les joueurs ne veulent pas s'entraîner. C'est une honte. Dans ces conditions, j'ai décidé de rentrer à Paris et de démissionner". Une mutinerie des joueurs ? Le comble... Jusqu'où ira-t-on dans l'infâmie ? Patrice Evra, selon L'Equipe, a remis une lettre au chef de presse qui doit la lire aux journalistes présents. Dans ce communiqué, les joueurs dénoncent l'exclusion de Nicolas Anelka : en représailles à cette décision prise sans leur approbation, ils on décidé de boycotter l'entraînement et sont rentrés à l'hôtel.

Exit le "match pour l'honneur" face à l'Afrique du Sud : ce qui compte, à présent que de l'honneur, il n'y en a plus le moindre soupçon, c'est de savoir qui est avec Nico et qui est contre. De déclarations hypocrites en interrogations sur l'exactitude des faits, voici venu le temps du bal des faux-culs et de la cacophonie. "Pourquoi tant de haine", titrait ce matin le JDD.

Comment l'affaire Anelka a viré à la psychose

"Coupable" d'avoir mis le feu aux poudres mais certainement pas de l'atmosphère qu'on imagine au sein du groupe France, suffisamment malsaine pour avoir conduit à cette situation, L'Equipe continue à exprimer clairement sa position en une. De la même manière qu'il avait éventé les insultes de Nicolas Anelka envers Raymond Domenech, le grand quotidien sportif national titre aujourd'hui : "Surréaliste", mettant en exergue trois extaits des propos respectivement tenus par trois des principaux protagonistes de cette affaire - Patrice Evra, capitaine des Bleus, Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, Gérard Houiller, directeur technique national.

Surréaliste, la conférence de presse tant attendue qui a eu lieu samedi, au cours de laquelle Patrice Evra a défendu Nicolas Anelka et déclaré ouverte la chasse au "traître" qui a balancé "comment éliminer le traître parmi nous", sic), et au cours de laquelle Jean-Pierre Escalettes a failli décerner l'ordre du mérite national à Nicolas Anelka pour son "attitude digne et noble" (?!) après l'annonce de son exclusion. Une position qui ne rend pas service à l'avant-centre tricolore, lequel prenait l'avion du retour ce matin.

Dans sa première réaction publique, faite auprès de France-Soir puisque sa demande de s'exprimer vendredi en conférence de presse avait été rejetée par le staff tricolore, l'intéressé avait affirmé que les mots parus dans la presse n'étaient pas les siens. Face à cette obsession de la traque du traître et de l'authenticité à vérifier des propos, L'Equipe persiste et signe : "Qui a bien pu répéter à L'Equipe les injures de Nicolas Anelka à Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique ? Ou, pour reprendre les mots de Patrice Evra samedi en conférence de presse, qui est le "traitre" ? "Parce qu'il y a un traitre parmi nous", a affirmé le capitaine de l'équipe de France, laissant ainsi supposer que l'identité de la "taupe" était devenue une obsession des Bleus dans leur hôtel de Knysna. Dans son édition dominicale, L'Equipe met les choses au point. Le journal explique que l'information révélée samedi n'était pas le fait d'une source unique mais de plusieurs témoignages. "L'utilisation du singulier ne révèle qu'une vision parcellaire (...) La divulgation (...) des propos tenus par Nicolas Anelka (...) ne s'appuie pas, c'est évident, sur un témoignage unique." On se doute bien que le quotidien national ne serait pas parti la fleur au fusil avec une telle une si elle n'avait été que le fruit d'un vague bruit de couloir !

Ce qu'il a réellement dit

Pourtant, le Parisien ergote discrètement, aujourd'hui dans une brève intitulée "Ce qu'il a réellement dit" (ça ne vous rappelle pas un feuilleton Zizou-Materazzi ?) : "A la mi-temps de France - Mexique, Nicolas Anelka rejoint le vestiaire dépité. Il est mauvais. Il le sait. Il s'adresse à Domenech : " On va dans le mur. " Quand le sélectionneur lui reproche de trop sortir de sa zone, il rétorque : " Dans ce système, personne n'y arrive. Moi, je ne sers à rien. " Le ton monte, Domenech lui demande de faire plus d'efforts.

Pour conclure l'échange, Anelka baisse la tête et lâche : " Va te faire enculer, toi et ton système ". Pas d'autre insulte. Evra met fin à la discussion : " A quoi on joue, là, on a un match à gagner. " Mais la fameuse phrase n'a pas échappé à l'entraîneur qui décide immédiatement de sortir l'attaquant. Anelka ne comprend pas pourquoi il a été exclu du groupe deux jours après l'incident. Hier après-midi, des joueurs importants ont menacé de quitter Knysna s'il était exclu. " C'est pas le moment, les gars, on a un match à gagner ", leur a dit l'indésirable, qui doit quitter ce matin l'Afrique du Sud."

Domenech relativise

Derrière, chacun y va de sa petite vexation : Nicolas Anelka ne comprend pas pourquoi il a été exclu deux jours après les faits. La Fédération explique que cela fait suite à son refus de présenter des excuses publiques le vendredi. Une absence de regrets qui aurait miné le moral de Raymond Domenech, "groggy" et proche du "renoncement". Domenech, quant à lui, a tenté de minimiser l'épisode : "Ce n'était pas un affrontement. Les gens n'imaginent pas la pression. On est dans un vestiaire, le sélectionneur dit quelque chose à un joueur qui est déjà sous pression, il peut avoir un moment d'énervement, il a des mots. Lui a réagi d'une manière qui n'est peut-être pas la plus adaptée. Mais ce qu'il dit dans son coin, ce qu'il marmonne, ça n'a pas d'importance. Moi, le problème je l'avais réglé en interne, je l'avais sorti. Tout ça restait entre nous, C'était de la gestion. La seule chose que je peux lui reprocher, c'est de ne pas avoir accepté de venir s'excuser. Après, quand c'est sorti (dans la presse), la décision de la fédération (d'exclure Nicolas Anelka) est la bonne."

Difficile aujourd'hui de prévoir quelles vont être les prochains développements, exception faite du lâchage de l'homme-sandwich Nicolas Anelka par son partenaire commercial vendeur de sandwiches Quick. L'heure est à la bataille rangée, et les défenseurs de Nico, qui se manifestent au fur et à mesure, ne font rien pour aider à recentrer le problème, tandis que le groupe France, si tant est qu'il y ait jamais eu un groupe, a définitivement explosé.

G.J.

À propos de
Nicolas Anelka
Nicolas Anelka
Nicolas Anelka avec sa sublime femme Barbara : très rare apparition, pour une soirée mémorable avec les Sy !
12 juin 2022 à 17:48
Nicolas Anelka et sa femme Barbara évoquent leur rencontre : "On était jeunes"
8 août 2020 à 08:34
Nicolas Anelka, son quotidien : "Je profite de mes trois enfants..."
23 avril 2017 à 18:00
Tous les articles
Mots clés
People France Foot Sport Clash Scandale Coupe du monde Top news
Suivez nous sur Google News
Tendances
Voir tous les people
Sur le même thème
Léon Marchand a tenu sa promesse ! Quels cadeaux a-t-il offerts à la petite fille qu'il a snobée pendant les JO de Paris ?
Léon Marchand a tenu sa promesse ! Quels cadeaux a-t-il offerts à la petite fille qu'il a snobée pendant les JO de Paris ?
28 août 2024
EN PRIVÉ AVEC Franck Dubosc a eu recours à une opération de plus en plus courante chez les hommes... Et il n'a rien senti ! play_circle
EN PRIVÉ AVEC Franck Dubosc a eu recours à une opération de plus en plus courante chez les hommes... Et il n'a rien senti !
17 juillet 2024
Les articles similaires
"Je ne lui parlerai pas" : Tensions entre une star française du foot et Didier Deschamps, ces mots durs qu'ils se sont échangés play_circle
"Je ne lui parlerai pas" : Tensions entre une star française du foot et Didier Deschamps, ces mots durs qu'ils se sont échangés
21 juin 2024
"Les murs ont tremblé" : Le ton est monté entre Kylian Mbappé et Nasser Al Khelaifi au PSG, décryptage d'un départ tendu
"Les murs ont tremblé" : Le ton est monté entre Kylian Mbappé et Nasser Al Khelaifi au PSG, décryptage d'un départ tendu
14 mai 2024
Dernières actualités
Dernières news