Quasiment recluse depuis novembre 2011 et l'explosion sur la place publique du scandale de l'Institut Noos incriminant son beau-frère Iñaki Urdangarin, l'infante Elena a fait un retour remarqué en pleine lumière, ce mercredi 22 février 2012.
La fille aînée du roi Juan Carlos a, ces dernières semaines, fait profil bas. Voire profil invisible, comme sa soeur cadette l'infante Cristina, épouse d'Iñaki, également gommée de l'agenda des représentations de la famille royale jusqu'à comparution de son mari, soupçonné d'importants détournements de fonds, devant le tribunal de Palma de Majorque le 27 février. Sauf que, contrairement à sa soeur et son beau-frère, qui vivent avec leurs enfants à Washington depuis 2009, l'infante Elena vit en Espagne, où les médias sont sur des charbons ardents avec cette polémique éclaboussant la famille royale.
Même son séjour annuel aux sports d'hiver dans la station de Baqueira-Beret avec ses enfants Felipe et Victoria, nés de son mariage passé avec Jaime de Marichalar, a viré à la partie de cache-cache avec les médias, pour ne pas risquer d'être interrogée sur la situation, qui l'affecte beaucoup, d'après son entourage.
Malgré tout, la duchesse de Lugo, 48 ans, est réapparue mercredi afin de procéder à l'inauguration de la 20e édition de l'événement Aula ("salle de classe"), salon international de l'étudiant et de l'offre éducative, au parc des expositions Juan Carlos Ier de Madrid et en compagnie du ministre espagnol de l'Education, de la Culture et des Sports, José Ignacio Wert. Malgré le contexte tendu et sa prétendue crispation liée à l'affaire Noos, l'infante Elena affichait un large sourire et n'a absolument pas précipité sa visite, s'attardant à de multiples stands de l'opération qui se tient depuis aujourd'hui et jusqu'au 26 février. Un retour au front sans éclats. Après tout, le prince Felipe et la princesse Letizia ne peuvent pas être partout.