Danièle Thompson et sa fille Caroline le 4 mai 2006 à Paris© BestImage
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La Bûche, Le code a changé... La scénariste et réalisatrice Danièle Thompson a été nourrie de cinéma par son père Gérard Oury, mais elle a aussi écrit ses propres histoires et eu ses propres succès. La Boum en fait partie, et cette comédie culte, dont elle a signé avec feu Claude Pinoteau le scénario, a marqué à jamais son parcours. Pour la revue France dimanche, elle revient sur ce long métrage et sa collaboration avec le réalisateur disparu le 5 octobre.
Comment est né le film La Boum, oeuvre qui a révélé Sophie Marceau en 1980 ? "C'est l'histoire de ma propre fille, Caroline. Elle m'a apporté la vérité de ce film. Elle m'a révélé la manière dont tous ces adolescents, ces gamins, parlaient, pensaient, vivaient, s'organisaient. Cette apparition des boums à l'âge de 12 ans, c'était complètement nouveau. Quelle n'a pas été ma stupeur, un jour en rentrant chez moi à 5h de l'après-midi, de voir tous les volets fermés et des 'nains' qui s'enlaçaient et dansaient le slow dans des pièces sombres ! Je dis des 'nains', car c'est vrai qu'à cet âge, on n'a pas encore atteint sa taille adulte... Ma fille Caroline et ses copains avaient des airs d'adolescents mais ils n'étaient que des enfants," explique avec tendresse Danièle Thompson.
Les relations humaines, notamment familiales, ont toujours passionné l'artiste qui en a fait son sujet de prédilection : "Comme je suis fille unique, faire partie d'une fratrie est un état qui m'intrigue." Mère de Caroline, devenue psychologue, et de Christopher Thompson, acteur et réalisateur, Danièle Thompson sortira bientôt son prochain film, Des gens qui s'embrassent (en salles le 24 avril), avec Kad Merad et Monica Bellucci. Au coeur de ce long métrage, un mariage et un enterrement, des contextes parfaits pour parler des relations familiales !
Parmi ces envies futures, La Boum refait surface puisque le projet de comédie musicale auquel elle participait avec Claude Pinoteau avant son décès n'est pas tombé à l'eau : "On va continuer, La Boum est une histoire qui appartient au public. Claude en était heureux, on se voyait souvent pour ce projet." Rendant une nouvelle fois hommage à ce réalisateur "d'une grande gentillesse", elle aborde aussi, mais brièvement, sa relation avec son compagnon depuis trente-sept ans, Albert Koski : pas de mariage en vue, malgré l'annonce de son bien-aimé il y a quelques mois. "Nous somme heureux ainsi," conclura-t-elle. A moins qu'elle ne veuille préserver la surprise d'une noce ?
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "France Dimanche" du 23 novembre
Comment est né le film La Boum, oeuvre qui a révélé Sophie Marceau en 1980 ? "C'est l'histoire de ma propre fille, Caroline. Elle m'a apporté la vérité de ce film. Elle m'a révélé la manière dont tous ces adolescents, ces gamins, parlaient, pensaient, vivaient, s'organisaient. Cette apparition des boums à l'âge de 12 ans, c'était complètement nouveau. Quelle n'a pas été ma stupeur, un jour en rentrant chez moi à 5h de l'après-midi, de voir tous les volets fermés et des 'nains' qui s'enlaçaient et dansaient le slow dans des pièces sombres ! Je dis des 'nains', car c'est vrai qu'à cet âge, on n'a pas encore atteint sa taille adulte... Ma fille Caroline et ses copains avaient des airs d'adolescents mais ils n'étaient que des enfants," explique avec tendresse Danièle Thompson.
Les relations humaines, notamment familiales, ont toujours passionné l'artiste qui en a fait son sujet de prédilection : "Comme je suis fille unique, faire partie d'une fratrie est un état qui m'intrigue." Mère de Caroline, devenue psychologue, et de Christopher Thompson, acteur et réalisateur, Danièle Thompson sortira bientôt son prochain film, Des gens qui s'embrassent (en salles le 24 avril), avec Kad Merad et Monica Bellucci. Au coeur de ce long métrage, un mariage et un enterrement, des contextes parfaits pour parler des relations familiales !
Parmi ces envies futures, La Boum refait surface puisque le projet de comédie musicale auquel elle participait avec Claude Pinoteau avant son décès n'est pas tombé à l'eau : "On va continuer, La Boum est une histoire qui appartient au public. Claude en était heureux, on se voyait souvent pour ce projet." Rendant une nouvelle fois hommage à ce réalisateur "d'une grande gentillesse", elle aborde aussi, mais brièvement, sa relation avec son compagnon depuis trente-sept ans, Albert Koski : pas de mariage en vue, malgré l'annonce de son bien-aimé il y a quelques mois. "Nous somme heureux ainsi," conclura-t-elle. A moins qu'elle ne veuille préserver la surprise d'une noce ?
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "France Dimanche" du 23 novembre