Aujourd'hui, cela pourrait être l'occasion d'en apprendre davantage sur Santa, puisqu'elle est invitée dans l'émission Un dimanche à la campagne, diffusée sur France 2. Initialement connue pour être depuis 2009 la chanteuse du groupe de rock anglophone Hyphen Hyphen, cette artiste de 31 ans originaire de Nice et très engagée, s'est récemment confiée à nos confrères de Paris Match, sur différents sujets concernant sa vie privée.
Révélant notamment au magazine avoir subi des moqueries enfant, celles-ci étant tout particulièrement concentrées sur son physique : "Tous les frottements sociaux étaient très durs pour moi. D'autant que j'avais une tâche de naissance et que l'on ne parlait pas encore de la 'différence'." Dans un entretien pour Libération, cette fois-ci, datant de 2018, c'est sa vie amoureuse qu'elle évoquait. Indiquant alors être "en couple avec une femme qui travaille aussi dans la musique". Interrogée sur son désir d'être mère, elle répondait ceci : "J'ai le temps pour devenir moins con et y réfléchir... surtout quand je vois toutes les névroses qu'on peut refiler."
Mais il nous est aujourd'hui impossible de savoir si cette relation dure toujours, étant donné que Santa n'aborde que très rarement ce sujet. Elle veut surtout parler de sa musique, elle qui mène une carrière en solo depuis son EP 999 sorti en 2022, un projet dont est tiré son single Popcorn salé, qu'elle vient de chanter dans de grands festivals de l'été, comme Solidays ou les Francofolies, avant de s'illustrer à la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Lors de son entretien avec Paris Match, Santa était revenue sur son parcours difficile et atypique : "J'étais un peu précoce. (...) J'ai passé un contrat moral avec mes parents. J'ai su lire et écrire en dernière année de maternelle. Je m'ennuyais profondément et je n'avais rien à faire en classe. Je leur ai demandé de me déscolariser et ils ont accepté. Mon école, c'était la chaîne de télé Arte. C'est elle qui a fait ma culture. Tout cela s'est fait avec des psychologues, des psychiatres et des batteries de tests. J'ai eu énormément de chance d'être comprise par l'Education Nationale."
Et a très rapidement pris goût pour la musique : "J'avais du temps libre et il y avait un piano à la maison. Je me suis amusée avec, j'ai commencé à comprendre les harmonies. J'essayais de reproduire ce qui se passait à la radio. Surtout, j'ai eu la chance d'avoir une prof de piano qui m'a acceptée à 4 ans. Je regardais ses mains et j'imitais ce qu'elle faisait. La musique m'a permis de saisir ce qui était chaotique pour le rendre harmonieux."
Aujourd'hui, elle peut tranquillement savourer son succès qu'elle a tant mérité !