Sophie n'a pas fini de grandir... La délicieuse (toujours) jeune femme, fraîche quadra qui nous avait subjugués lors de la soirée de lancement de l'album de duos de Régine l'an dernier, pour lequel elle interprétait volontiers cette captivante bal(l)ade parisienne - Les Lumières de Belleville -, signait, il y a presque une année désormais, un cinquième album studio digne de ses prédécesseurs.
Précisément, à l'instar des deux précédentes réalisations (Et si c'était moi et La Suite) de Sophie Huriaux, alias La Grande Sophie, Des vagues et des ruisseaux n'allait pas tarder à être consacré par un disque d'or, remis à sa charmante auteure et interprète lors d'un de ses concerts sur la scène de l'Olympia, en décembre dernier.
Et si, en ouverture de cet album, elle se laisse aller à vouloir être Quelqu'un d'autre, nous livrant dans son clip le petit théâtre de son for intérieur (à revoir ci-dessus), La Grande Sophie n'a pourtant aucune raison de vouloir changer de peau, puisque, après la reconnaissance du public et ce troisième disque d'or, vient la reconnaissance de ses pairs : la prestigieuse Académie Charles-Cros vient de décerner à Des Vagues et des Ruisseaux son très gratifiant Grand Prix. Une marque d'estime suprême, accordée l'an dernier à la révélation Ariane Moffatt pour Tous les sens.
Un bonheur, voire un honneur, n'arrivant jamais seul, La Grande Sophie, que vous pourrez retrouver au petit écran les 24 et 28 janvier dans Vivement dimanche et Ce soir ou jamais peut également s'enorgueillir d'avoir charmé les oreilles bien faites de Télérama Radio, dont l'émission Les Sonos Tonnent vient d'élire Quand le mois d'avril meilleure chanson des derniers mois, souffrant seulement la magnifique concurrence de Ton Héritage de Benjamin Biolay.
Quand le mois d'avril, une ballade douce-amère et des petits triolets chromatiques irrésistibles que nous vous proposons de re-découvrir ci-dessus.
G.J.