Face au succès de Demain nous appartient sur TF1, la production a souhaité créer un spin-off. Une série qu'ils ont appelée Ici tout commence. L'histoire se déroule dans le prestigieux institut de gastronomie Auguste Armand, en Camargue. Un château qu'il a fallu trouver en amont. Et aujourd'hui, ce bien immobilier cause des soucis à la société de production et de co-production.
Chaque soir de la semaine, sauf événement exceptionnel, les téléspectateurs de TF1 ont le bonheur de découvrir un épisode inédit d'Ici tout commence, avant celui de Demain nous appartient. Ils suivent ainsi les aventures des élèves et des professeurs de l'Institut depuis 2020. Et ils ont l'occasion d'admirer les beaux décors et le sublime château de Calvières, situé à Saint-Laurent d'Aigouze (dans le département du Gard), où se déroule le tournage. Un bien immobilier qui cause bien des soucis à la société de production Newen France, propriété du groupe TF1, et à sa filiale locale Tel Sète, comme le dévoile L'Informé.
A l'été 2019, les producteurs étaient à la recherche d'un bien "de type château". Afin de trouver leur bonheur, ils se sont rapprochés de la société LJ Immobilier. Ces derniers leur ont fait visiter le château de Calvières en août, car il était en vente. Un lieu qui a tout de suite plu aux dirigeants de Tel Sète et Newen France.
Mais selon les informations de nos confrères, ils ne sont pas passés par l'agence immobilière afin d'acquérir ce bien. Ils ont tout réglé directement avec les propriétaires des lieux. Ainsi, ils ont signé un "bail assorti d'une promesse de vente. Des documents paraphés au nom d'une autre filiale de TF1 : Studios de Sète" peut-on lire. LJ Immobilier est donc montée au créneau, estimant que les filiales de TF1 n'avaient pas le droit de communiquer entre elles sur ce sujet. La société a réclamé le versement d'une clause pénale de 200 000 euros et a obtenu gain de cause en septembre 2022, lors de l'audience au tribunal de commerce de Montpellier.
L'instance a condamné les filiales de TF1 à régler l'intégralité de la clause pénale assortie de 3 000 euros de frais de justice. Une peine à laquelle les deux sociétés ont fait appel. Mais le 21 mai dernier, la Cour d'appel de Montpellier a confirmé la décision. Newen a bien tenté de réduire la somme à 38 375 euros, soit 15 % du loyer annuel de 262 500 euros, en vain. La cour a rappelé que "la clause de confidentialité [était] mentionnée en caractères très apparents sur les mandats, en partie en lettres majuscules".
Contactés par L'Informé, les avocats des deux parties n'ont pas souhaité commenter l'affaire.