Laurence Ferrari, reine du JT de 20h00 de TF1 (et directrice adjointe de l'information), serait-elle consciente du manque de popularité qu'elle subit ? Victime d'un malheureux déficit d'image et une baisse d'audience (caractéristique du malaise global de la chaîne depuis quelques mois) qui profite aux divertissements de France 3 et de M6, Laurence Ferrari s'explique pourtant sans langue de bois à TVmag.com. Une femme forte avec du caractère, elle ne baisse pas les bras.
Les audiences en berne au profit de Plus belle la vie et Scènes de ménages ? C'est à cause de l'actualité chargée qui effraye les téléspectateurs.
La menace de se voir remplacer par Laurent Delahousse (idée non fondée puisque le journaliste compte bien rester sur France 2 au moins jusqu'aux présidentielles) ? Fairplay, elle constate le professionnalisme du journaliste mais préfère travailler dans la sérénité : "Soit on croit en son équipe et en ce que l'on croit, soit on n'a pas les nerfs solides et il faut passer à autre chose. Moi je suis là pour longtemps et je travaille dans la sérénité."
Le départ de Harry Roselmack qui souhaitait se consacrer aux magazines (ou préférait peut-être ne plus être joker de Laurence Ferrari) ? La pétillante blonde comprend sa décision et n'imagine aucune frustration dans le fait qu'il ne présentera pas la nouvelle émission politique de TF1 qui débutera le mois prochain. Un magazine présenté par Laurence Ferrari et François Bachy qui sera diffusé une fois par mois dans la continuité du JT.
Son manque de popularité dans les sondages (elle est souvent dépassée par Harry Roselmack, Laurent Delahousse et même Claire Chazal) ? "Je ne l'explique pas... Mais si ces sondages voulaient être plus sympathiques avec moi, j'en serais ravie ! (sourire). Je n'ai pas envie de me trouver de fausses excuses. Je suis comme je suis, sans concessions, et journaliste jusqu'au bout des ongles. Si je posais problème, les téléspectateurs ne seraient pas sept millions tous les soirs à regarder le journal que je présente."
A noter que TF1 ne faiblit pas dans la confiance qu'il accorde à la journaliste puisque, outre ce magazine politique, elle sera en charge d'émissions en prime-time à l'approche des élections.
Il faut bien reconnaître qu'elle a des nerfs Ferrari, elle avait tenu le coup contre vents et marées et des tonnes de critiques lors de sa nomination en lieu et place de PPDA !