On le sait, et cela lui a été beaucoup reproché, Laurent Ruquier n'a pas franchement l'âme militante envers la cause LGBT. Il n'était d'ailleurs pas très partisan du mariage pour tous avant de changer d'avis quelques années plus tard. S'il peut donner l'impression d'avoir un côté conservateur - il est opposé à la GPA mais favorable à la PMA - l'animateur s'était un temps imaginé en tant qu'homme homosexuel et père de famille. Mais, finalement, cela ne s'est jamais fait.
Laurent Ruquier, qui partage désormais sa vie avec le coach sportif et chroniqueur télé Hugo Manos, ne sera sans doute jamais père. Interrogé par le magazine VSD en 2015, l'animateur avait évoqué sa vie de quinquagénaire bien dans ses baskets : "Je gagne bien ma vie. Je mange bien, je m'habille comme j'en ai envie (...) Je ne comprends pas cette idée d'argent qui dort. Et comme je n'ai pas d'enfants... Je peux comprendre que certaines en aient envie et c'est tant mieux. Mais moi, non. C'est comme le mariage..." A l'époque, il était encore en couple avec Benoit Petitjean, avec qui il s'était pacsé. L'animateur avait finalement révélé leur discrète séparation en mars 2021, dévoilant avoir retrouvé un autre homme sans dire alors qu'il s'agissait d'Hugo Manos.
Un an plus tôt, c'était dans le quotidien Libération, qu'il tenait un discours similaire. "Ce n'est pas dans mon logiciel. Je suis de la vieille génération, je ne me suis jamais préparé à ça", disait-il à l'époque.
Laurent Ruquier n'a pourtant pas toujours dit non à la possibilité de devenir père. En effet, en 2009, il était interrogé par le journal belge La Dernière Heure et déclarait alors, questionné sur la paternité : "Un jour, pourquoi pas, j'aurais un enfant (...) mais pour ça, il faut être sûr de la personne avec qui on vit. J'ai encore le temps, on peut être parent à 50 ans, donnez-moi encore quatre ans." Visiblement, il a changé d'avis avec les années qui se sont écoulées. Il faut dire qu'entre ses pièces de théâtre, ses émissions à la télévision et la radio ainsi que la production de spectacles, il ne chôme pas !