Le fameux manoir de Jane Birkin en Bretagne synonyme de moments pénibles pour Lou Doillon, un témoin raconte

Avec l'ouvrage intitulé Jane, Birkin Jane, Gabrielle Crawford parle de son amie de toujours. Cela faisait plus de 60 ans qu'elles se connaissaient. Proche du clan, elle a recueilli les confidences des membres de la famille de l'artiste et de ses amis.

Ce livre a d'ailleurs donné "la chair de poule" à Charlotte Gainsbourg comme elle l'a fait savoir en préface. Et si l'auteur a été "coupée en deux" comme l'a révélé Lou Doillon dans les pages de l'ouvrage, Gabrielle Crawford minimise sa peine comparée à celle des filles de Jane Birkin. Elle raconte notamment ce moment terrible où Lou Doillon et elle - Charlotte était alors en tournage - ont dû vider la maison bretonne de la plus française des anglaises : "Le manoir était rempli de toute sa vie. C'était terriblement dur pour Lou. On avait l'impression de se retrouver dans Boxes (2007), le film réalisé par Jane qui raconte l'histoire d'une femme qui emménage en Bretagne et ouvre les cartons où sont amassés tous ses souvenirs."

Une semaine après la mort de Jane Birkin, Lou avait partagé ce moment intime sur son compte Instagram, dévoilant des photos déchirantes de la maison vidée. Cette demeure, c'est Kachalou (nommée en hommage à ses filles avec la première syllabe de chacun de leur prénom). Elle est située non loin de Lannilis (Finistère).

Il s'agit d'une bâtisse immense, composée de 14 pièces dont 9 chambres, 460 mètres carrés de surface habitable, 6000 mètres carrés de terrain avec vue imprenable sur l'Aber Benoît (un sublime cours d'eau). Avant sa mort, Jane Birkin cherchait à vendre cette maison devenue trop dangereuse. Sa famille avait en effet peur qu'elle tombe. Mais finalement, la mise en vente a eu lieu après le décès de cette dernière et elle a déjà trouvé preneur. Celle-ci appartient désormais à la romancière Aurélie Valognes, à qui l'on doit notamment Mémé dans les orties, un livre qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires et qui a été traduit dans une quinzaine de langues. La page Kachalou est donc définitivement tournée.