L'avenir du Magazine de la santé sur France 5 a été grandement questionné tout au long de l'année. Le programme culte était au départ voué à disparaître de nos antennes après presque 30 ans de diffusion mais, finalement, il a été décidé qu'il serait bien reconduit pour une nouvelle saison. Et celle-ci débute ce lundi 9 septembre. Le public n'y retrouvera toutefois pas Marina Carrère d'Encausse, laquelle a décidé de faire ses adieux au mois de mai dernier, comme son ex-acolyte Michel Cymes quelques années auparavant. C'est le docteur Jimmy Mohamed qui prendra désormais les rênes de l'émission.
Malheureusement, il ne devrait pas compter parmi ses téléspectateurs Marina Carrère d'Encausse elle-même. En effet, la médecin avait confié au Parisien le 31 août ne pas avoir l'intention première de regarder Le Magazine de la santé, et pour une raison toute particulière. "Honnêtement, je vais surtout profiter du fait d'avoir le droit de déjeuner, ce que je n'ai pas pu faire en vingt-six ans car nous étions en direct !", a-t-elle fait savoir à nos confrères.
Elle assurait par ailleurs ne "pas du tout de regretter" d'avoir quitté le navire après autant d'années de bons services. "Je suis très heureuse du résultat car le magazine a bien marché jusqu'au bout et il a été utile. On a apporté quelque chose, notamment pendant le Covid. C'était un service important à rendre. Je ne m'y ennuyais pas mais j'ai eu envie d'évoluer d'avancer", a-t-elle rappelé.
Marina Carrère d'Encausse a justement rapidement rebondi puisqu'elle a été recrutée par France Culture. L'animatrice y présente une nouvelle émission appelée Carnets de santé le samedi à midi. Et elle reçoit chaque semaine un acteur de la santé - médecin, chercheur ou penseur - pour un entretien d'une demi-heure. Elle se consacre en parallèle à la réalisation de documentaires, avec pour objectif d'en boucler deux par an. "Je continue Enquête de santé une fois par mois autour de thèmes plus grands public et plus médicaux que ce que je ferai à France Culture", a-t-elle également précisé.