C'est officiel, Léa Salamé se retire provisoirement de l'antenne !
"Si je juge à un moment qu'il y a conflit d'intérêts, j'arrêterai !", lançait-elle hier, jeudi 14 mars 2019, auprès de nos confrères de Gala. Aujourd'hui, la journaliste et acolyte de Nicolas Demorand dans la matinale de France Inter officialise sa décision via un communiqué partagé par l'AFP. La raison ? Léa Salamé souhaite "éviter tout soupçon de conflit d'intérêts". Rappelons que son compagnon Raphaël Glucksmann, fondateur du mouvement politique Place publique, a officialisé ce vendredi 15 mars 2019 au matin sa candidature aux élections européennes.
En conséquence, Léa Salamé, 39 ans, se retire "dès la fin du mois de mars". Elle fera son retour sur les ondes de France Inter "le lundi 27 mai, au lendemain du scrutin". La maman du petit Gabriel (2 ans) est contrainte d'appliquer cette décision pour l'ensemble de ses activités. Elle se retire également de L'Émission politique sur France 2. Son magazine culture Stupéfiant, diffusé sur la même chaîne, n'est quant à lui pas impacté.
Avant Léa Salamé, d'autres journalistes avaient déjà pris cette même décision délicate. Anne Sinclair, Christine Ockrent, Audrey Pulvar, Béatrice Schönberg ou encore Marie Drucker, toutes ont à un moment de leur carrière abandonné leur poste. Une "question difficile qui se pose souvent aux femmes, auxquelles on demande alors de sacrifier leur vie professionnelle", avait lancé Léa Salamé auprès de nos confrères de Gala.
D'ailleurs, sur Twitter, Audrey Pulvar, ancienne compagne d'Arnaud Montebourg, a réagi. "En 2019, en France, on continue de reprocher à une femme les opinions politiques de son compagnon. Nous, pauvres petites choses si influençables, incapables de discernement ?", écrit-elle. Et d'estimer que la mise à l'écart de Léa Salamé "injuste et injustifiée".