On sait que Léa Seydoux est la fille de l'entrepreneur Henri Seydoux et la petite-fille de Jérôme Seydoux, le président de Pathé. Elle est également la petite-nièce de Nicolas Seydoux, le président de Gaumont, et de Michel Seydoux, le président du LOSC. Du côté de sa mère, l'ascendance est tout aussi remarquable : sa mère est Valérie Schlumberger (qui a divorcé d'Henri Seydoux quand Léa avait 3 ans), de la puissante famille d'entrepreneur Schlumberger. À l'occasion de la fête des Mères aux États-Unis, la comédienne a posté sur Instagram plusieurs photos en l'honneur de sa maman. Et sur l'une d'elles, on découvre leur impressionnante ressemblance.
Valérie Schlumberger est à la tête de la Compagnie du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) qui promeut l'artisanat, tout en s'occupant des plus déshérités. Dans Paris Match en 2013, l'héroïne de La Vie d'Adèle s'était confiée avec sa mère. Femme forte et libre, Valérie Schlumberger est arrivée enceinte au Sénégal et ce pays aura marqué Léa Seydoux. La jeune femme a grandi à Paris, mais elle est souvent allée à Gorée. De quoi lui permettre de connaître la culture du pays, ses valeurs, notamment celle du respect des parents qui existe moins en Occident lui semble-t-il. Productrice, Valérie oeuvre désormais pour les autres, souhaitant mettre son énergie au profit des bonnes causes. Une femme engagée, maman de cinq enfants – elle en avait déjà quatre avant d'avoir 20 ans – que Léa admire.
En effet, dans le magazine M du Monde en 2013, la James Bond Girl de Spectre disait : "Ma mère parle peu, son influence sur moi n'est jamais passée par les mots. Mais j'ai un truc avec elle... Je l'ai vue libre, indépendante, se contrefichant du désir des autres. Je veux être comme ça."
Nourrie par la force de sa mère, Léa Seydoux a pu s'imposer jusqu'à Hollywood. Un univers qu'elle décrit dans le magazine Elle (édition britannique) comme misogygne : "C'est à cause de ce que l'on demande aux actrices. On leur demande d'être sensibles, fragiles, désirables. Les hommes ? On leur demande d'être forts et virils." L'actrice refuse de se laisser broyer par la machine, en tirant une forme de puissance de ce monde hollywoodien. En attendant de la voir devenir la nouvelle Marion Cotillard, c'est au Festival de Cannes qu'on croisera cette Belle Personne, puisqu'elle figure au casting de Juste la fin du monde, film de Xavier Dolan en compétition.