Léa Seydoux lors de l'avant-première du film Grand Central à Paris le 27 août 2013© Abaca
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La Vie d'Adèle continue de truster les médias. Palme d'or au dernier Festival de Cannes, le long métrage d'Abdellatif Kechiche défraie la chronique. D'abord dénoncées par les techniciens, les conditions dans lesquelles le film a été réalisé ont été ensuite décrites sans concession par ses deux actrices principales, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux. Cette dernière a d'ailleurs été attaquée par le cinéaste lui-même, Kechiche n'appréciant pas vraiment les critiques de la comédienne. Lors de la présentation du film au Festival de Toronto, la bonne humeur et la complicité étaient de mises, mais les blessures sont toujours là.
Léa Seydoux a cumulé d'innombrables couvertures de magazine pour la promotion du film La Vie d'Adèle, et ses interviews ne passent pas inaperçues : Léa y relate son expérience traumatisante avec le cinéaste et affirme qu'elle ne tournera plus jamais avec lui. Pour Paris Match, la comédienne tiendra le même discours mais elle ne sera pas seule lors de cet entretien, épaulée par sa mère, Valérie Schlumberger.
"Ma mère parle peu, son influence sur moi n'est jamais passée par les mots. Mais j'ai un truc avec elle... Je l'ai vue libre, indépendante, se contrefichant du désir des autres. Je veux être comme ça," a dit Léa Seydoux pour M, le magazine du Monde. Dans Paris Match, ce seront leurs mots qu'on lira et leur complicité est évidente. Sa mère confirme le tournage cauchemardesque qu'a vécu sa fille, se rappelant de sa propre expérience avec Maurice Pialat pour A nos amours alors qu'elle était une costumière qui a dû remplacer au pied levé une actrice. Cependant, elle précise que l'emprise de Pialat s'arrêtait le soir, alors qu'avec Kechiche, c'était 24 heures sur 24.
Femme forte et libre, Valérie Schlumberger est arrivée enceinte au Sénégal et ce pays aura marqué Léa Seydoux. Elle a grandi à Paris, mais est allé souvent à Gorée. De quoi lui permettre de connaître la culture du pays, ses valeurs, notamment celle du respect des parents qui existe moins en occident lui semble-t-il. Sa mère, productrice, oeuvre désormais pour les autres, souhaitant mettre son énergie pour des bonnes causes. Elle est à la tête de la Compagnie du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) qui promeut l'artisanat, tout en s'occupant des plus déshérités. Elle a ouvert un vieux cinéma pour accueillir des enfants des rues, elle s'occupe d'un orphelinat et des femmes agressées qui se retrouvent enceinte et sans rien.
Une femme engagée, maman de cinq enfants - elle en avait déjà quatre avant 20 ans - qui provoque l'admiration de Léa Seydoux. La jeune femme aimerait bien avoir autant de bambins, mais pour l'instant c'est le cinéma qui rythme sa vie, elle qui aurait voulu être la fille parfaite pour son père (l'entrepreneur Henri Seydoux). Le cinéma la veut, elle qui était "nulle à l'école" et se sentait "bonne à rien" : "Moi qui n'ai eu ni mon permis, ni mon bac, ni même mon brevet, tout à coup je me sentais à ma place." Son truc à elle, c'est le cinéma, et ça lui réussit plutôt bien. Léa se verrait même dans une comédie musicale, où elle pourrait enfin "donner de la voix et danser".
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Paris Match du 12 septembre
Léa Seydoux a cumulé d'innombrables couvertures de magazine pour la promotion du film La Vie d'Adèle, et ses interviews ne passent pas inaperçues : Léa y relate son expérience traumatisante avec le cinéaste et affirme qu'elle ne tournera plus jamais avec lui. Pour Paris Match, la comédienne tiendra le même discours mais elle ne sera pas seule lors de cet entretien, épaulée par sa mère, Valérie Schlumberger.
"Ma mère parle peu, son influence sur moi n'est jamais passée par les mots. Mais j'ai un truc avec elle... Je l'ai vue libre, indépendante, se contrefichant du désir des autres. Je veux être comme ça," a dit Léa Seydoux pour M, le magazine du Monde. Dans Paris Match, ce seront leurs mots qu'on lira et leur complicité est évidente. Sa mère confirme le tournage cauchemardesque qu'a vécu sa fille, se rappelant de sa propre expérience avec Maurice Pialat pour A nos amours alors qu'elle était une costumière qui a dû remplacer au pied levé une actrice. Cependant, elle précise que l'emprise de Pialat s'arrêtait le soir, alors qu'avec Kechiche, c'était 24 heures sur 24.
Femme forte et libre, Valérie Schlumberger est arrivée enceinte au Sénégal et ce pays aura marqué Léa Seydoux. Elle a grandi à Paris, mais est allé souvent à Gorée. De quoi lui permettre de connaître la culture du pays, ses valeurs, notamment celle du respect des parents qui existe moins en occident lui semble-t-il. Sa mère, productrice, oeuvre désormais pour les autres, souhaitant mettre son énergie pour des bonnes causes. Elle est à la tête de la Compagnie du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) qui promeut l'artisanat, tout en s'occupant des plus déshérités. Elle a ouvert un vieux cinéma pour accueillir des enfants des rues, elle s'occupe d'un orphelinat et des femmes agressées qui se retrouvent enceinte et sans rien.
Une femme engagée, maman de cinq enfants - elle en avait déjà quatre avant 20 ans - qui provoque l'admiration de Léa Seydoux. La jeune femme aimerait bien avoir autant de bambins, mais pour l'instant c'est le cinéma qui rythme sa vie, elle qui aurait voulu être la fille parfaite pour son père (l'entrepreneur Henri Seydoux). Le cinéma la veut, elle qui était "nulle à l'école" et se sentait "bonne à rien" : "Moi qui n'ai eu ni mon permis, ni mon bac, ni même mon brevet, tout à coup je me sentais à ma place." Son truc à elle, c'est le cinéma, et ça lui réussit plutôt bien. Léa se verrait même dans une comédie musicale, où elle pourrait enfin "donner de la voix et danser".
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Paris Match du 12 septembre