Léa Seydoux dans La Belle et la bête de Christophe Gans© Pathé
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Le magazine Capital s'est lancé dans une grande enquête au coeur de l'arbre généalogique des Seydoux. Un dossier riche qui lève le voile sur une puissante famille, dont le membre la plus médiatisé est sans nul doute la comédienne Léa Seydoux, héroïne avec Adèle Exarchopoulos de La Vie d'Adèle, Palme d'or qui a fait la part belle aux controverses. Une dynastie dont l'emprise sur le cinéma est manifeste.
Léa Seydoux est la fille de Valérie Schlumberger et d'Henri Seydoux, PDG de Parrot qui a ensuite épousé le mannequin Farida Khelfa. Elle est donc la petite-fille de Jérôme Seydoux, président de Pathé. Ce dernier est le frère de Nicolas Seydoux (président de Gaumont), mais aussi de Michel Seydoux, le président du LOSC (club de football de Lille). Leur grand-père a cofondé le leader mondial des services pétroliers au conseil duquel siège aujourd'hui Henri. Pour sa plongée dans les méandres des Seydoux, le journaliste Gilles Tanguy précise que Jérôme et Nicolas Seydoux ont refusé toute interview et exigé le même mutisme de la part de tous leurs cousins.
Cela n'empêchera pas Capital de se procurer des informations intéressantes sur Léa Seydoux. Bientôt à l'affiche de La Belle et la bête, conte mythique estampillé Pathé, la comédienne a imposé, d'après son contrat que le magazine s'est procuré, à la production "de prendre en charge son 'coach de jeu' personnel, une coiffeuse et une maquilleuse 'à sa disposition exclusive', une doublure si nécessaire pour les scènes dénudées et un styliste personnel durant la promo". De plus, la comédienne aurait obtenu la loge "la plus favorisée du tournage". Plus que celle de son partenaire Vincent Cassel ? Pour cette ambitieuse superproduction, elle a obtenu une rémunération de base de 300 000 euros avec 2% de commission sur les recettes - négociée avant que La Vie d'Adèle ne remporte la Palme d'or. Ce qui n'a toutefois rien de pharaonique par rapport à de nombreuses stars aussi bankable qu'elle dans le cinéma français.
Comme pour faire taire les mauvaises langues, Léa Seydoux avait déjà expliqué, Psychologies magazine, qu'elle refusait le cliché de la pauvre petite fille riche, quoi qu'en dise le réalisateur de La Vie d'Adèle, Abdellatif Kechiche qui lui reprochait d'être née dans la soie lorsqu'elle se plaignait des conditions de tournage : "Je ne me suis jamais sentie comme telle. Sans doute parce que, même si je vivais effectivement dans un milieu aisé, je n'ai pas eu une enfance bourgeoise comme on peut se la figurer. C'était davantage une vie de bohème, plutôt artiste." Il n'empêche qu'elle ne peut échapper à sa place de princesse du septième art, acclamée à travers nombre de ses films et associée inéluctablement à la dynastie à laquelle elle appartient.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine "Capital" du mois de février 2014
"La Belle et la bête", en salles le 12 février
Léa Seydoux est la fille de Valérie Schlumberger et d'Henri Seydoux, PDG de Parrot qui a ensuite épousé le mannequin Farida Khelfa. Elle est donc la petite-fille de Jérôme Seydoux, président de Pathé. Ce dernier est le frère de Nicolas Seydoux (président de Gaumont), mais aussi de Michel Seydoux, le président du LOSC (club de football de Lille). Leur grand-père a cofondé le leader mondial des services pétroliers au conseil duquel siège aujourd'hui Henri. Pour sa plongée dans les méandres des Seydoux, le journaliste Gilles Tanguy précise que Jérôme et Nicolas Seydoux ont refusé toute interview et exigé le même mutisme de la part de tous leurs cousins.
Cela n'empêchera pas Capital de se procurer des informations intéressantes sur Léa Seydoux. Bientôt à l'affiche de La Belle et la bête, conte mythique estampillé Pathé, la comédienne a imposé, d'après son contrat que le magazine s'est procuré, à la production "de prendre en charge son 'coach de jeu' personnel, une coiffeuse et une maquilleuse 'à sa disposition exclusive', une doublure si nécessaire pour les scènes dénudées et un styliste personnel durant la promo". De plus, la comédienne aurait obtenu la loge "la plus favorisée du tournage". Plus que celle de son partenaire Vincent Cassel ? Pour cette ambitieuse superproduction, elle a obtenu une rémunération de base de 300 000 euros avec 2% de commission sur les recettes - négociée avant que La Vie d'Adèle ne remporte la Palme d'or. Ce qui n'a toutefois rien de pharaonique par rapport à de nombreuses stars aussi bankable qu'elle dans le cinéma français.
Comme pour faire taire les mauvaises langues, Léa Seydoux avait déjà expliqué, Psychologies magazine, qu'elle refusait le cliché de la pauvre petite fille riche, quoi qu'en dise le réalisateur de La Vie d'Adèle, Abdellatif Kechiche qui lui reprochait d'être née dans la soie lorsqu'elle se plaignait des conditions de tournage : "Je ne me suis jamais sentie comme telle. Sans doute parce que, même si je vivais effectivement dans un milieu aisé, je n'ai pas eu une enfance bourgeoise comme on peut se la figurer. C'était davantage une vie de bohème, plutôt artiste." Il n'empêche qu'elle ne peut échapper à sa place de princesse du septième art, acclamée à travers nombre de ses films et associée inéluctablement à la dynastie à laquelle elle appartient.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine "Capital" du mois de février 2014
"La Belle et la bête", en salles le 12 février