Les salles de spectacle parisiennes n'en finissent plus de se remplir et d'accueillir les stars en cette rentrée théâtrale ô combien chargée ! Mardi 15 septembre 2015, la comédie musicale Irma la douce organisait sa première au Théâtre de la Porte St-Martin et faisait le plein de spectateurs quatre étoiles. Yannick Noah et sa femme ainsi que Sofia Essaïdi ont pu applaudir Lorant Deutsch et Marie-Julie Baup, le couple se donnant la réplique sur scène.
Il y avait donc du beau monde pour découvrir Irma la douce (reprise du spectacle datant de 1956), comédie musicale d'Alexandre Breffort sur une mise en scène de Nicolas Briançon. On a pu voir le chanteur Yannick Noah en compagnie de sa femme Isabelle Camus et du père de celle-ci, le propriétaire du théâtre et producteur Jean-Claude Camus. D'ailleurs, il était aussi accompagné de sa protégée Lisa Angell, ex-candidate de l'Eurovision.
Il fallait aussi compter sur Chantal Ladesou, laquelle connaît très bien ce théâtre puisqu'elle y a fait un énorme carton pendant des mois avec sa pièce Nelson. Elle a pu croiser ses ex-camarades de jeu Armelle et Eric Laugérias. On a aussi vu la sublime Sofia Essaïdi, qui incarnera bientôt la diva égyptienne Oum Kalsoum au cinéma dans un biopic intitulé La Voix réalisé par Guila Braoudé, ou encore Catherine Arditi, repérée deux jours plus tôt à la générale de la pièce Le Mensonge avec son frère Pierre en vedette.
L'histoire d'Irma la douce ? Nestor, un titi parisien dans toute sa splendeur, tombe fou amoureux de sa protégée, Irma. Rongé par la jalousie de savoir sa douce en galante compagnie chaque nuit, Nestor va utiliser tous les stratagèmes pour qu'Irma ne soit plus qu'à lui et rien qu'à lui, peu importe le prix à payer...
Le spectacle, dont les décors sont signés Jacques Gabel, les costumes Michel Dussarrat, les chorégraphies Karine Orts et les musiques Marguerite Monnot, met en scène Lorent Deutsch et sa femme à la ville Marie-Julie Baup (repérés à la fin de la première avec un énorme bouquet de fleurs), Nicole Croisille... Au total, 15 comédiens et un orchestre, dans une ambiance façon faubourgs parisiens des années 1950.
Thomas Montet