C'est une mésaventure qui arrive à de plus en plus de jeunes femmes, de manière extrêmement alarmante. Dans la ville de Paris, les intoxications au GHB - surnommé "la drogue du violeur" - se multiplient et une alerte a été lancée contre des piqûres contenant cette substance en soirée. Louane Emera a-t-elle été victime d'un tel acte sordide ? C'est ce que tente de définir une enquête de police qui a été ouverte puis confiée au commissariat du XVIIe arrondissement de notre capitale.
Louane Emera buvait un verre avec la nounou de sa fille Esmée, dans un café du quartier de Montmartre, rue des Abbesses, le lundi 13 juin 2022 vers 19h30, quand elle a commencé à ressentir de drôle de sensations. Elle n'avait pourtant bu qu'une seule boisson, n'avait pas bougé de sa table et n'avait été rejointe par personne d'autre. Surprise par des "symptômes étranges" comme des vertiges, des nausées et des vomissements - précise une source policière -, la compagne de Florian Rossi est rentrée chez elle en titubant. C'est le médecin qu'elle a appelé à domicile qui, après de sérieuses suspicions, lui a conseillé de se rendre au commissariat.
Selon le journal Le Parisien, le médecin a immédiatement pensé à une intoxication au GHB et l'a dirigée vers les forces de l'ordre. Il était important qu'elle obtienne une réquisition pour une prise de sang afin de déterminer l'origine de son intoxication. Ses résultats sont attendus et l'enquête suit son cours. Selon les informations de France Inter, plus de 300 personnes ont porté plainte pour "administration de substances nuisibles" depuis la fin du mois de mars 2022. Si vous ressentez des symptômes similaires à ceux décrits par Louane et que vous avez un doute, il est important de réaliser les tests adéquats le plus vite possible : le GHB est détectable dans le sang de 6 à 8 heures et dans les urines de 8 à 12 heures. Il est également conseillé d'aller porter plainte et d'éventuellement effectuer un dépistage anti-VIH, voire un traitement préventif post-exposition au VIH.
Affaire à suivre...