Meilleur espoir féminin du cinéma français, bientôt de retour sur grand écran dans Les Affamés de Léa Frédéval, Louane Emera cartonne actuellement avec son second album, simplement intitulé Louane, déjà écoulé à plus de 500 000 exemplaires. La jeune artiste de 21 ans, repérée dans The Voice en 2012, évoque rarement le décès de ses parents, à quelques mois d'intervalle, juste avant et après l'émission de TF1. Toutefois, cette semaine dans Paris Match, en kiosques ce mercredi 27 décembre 2017, Louane parle avec fierté de ses quatre soeurs et de son frère.
Avant d'avoir leurs deux petites dernières, dont fait partie Louane, son père et sa mère avaient déjà des enfants de précédentes relations : trois filles d'un côté et un garçon de l'autre. Dans leur famille recomposée, il n'a jamais été question de demi-frère ou de demi-soeur, comme l'explique la chanteuse dans Paris Match : "J'ai compris très tard, au collège il me semble, ce que voulait dire le mot 'demi' dans une fratrie (...) Chez nous, cela n'a jamais existé. Peut-être parce que j'ai toujours vécu avec eux tous. Ce sont mes soeurs et mon frère."
Ce n'est pas sans fierté que la jeune artiste de 21 ans nous parle de chacun d'eux : "Louise, qui était à Oxford, vit désormais à Barcelone où elle vient d'intégrer une école de production. Marine, qui était championne de rugby, travaille à présent dans le social. Céline, qui a été une grande gymnaste, évolue dans le monde de l'assurance et dessine toujours aussi merveilleusement que notre père. Benoît, qui était batteur dans un groupe de heavy metal, s'est assagi et reconverti dans l'immobilier. Stéphanie, notre aînée, est toujours anthropologue et chanteuse dans un groupe de jazz."
Chacun est très indépendant et tous se retrouvent, coûte que coûte, pour les fêtes de Noël. Louane a aussi pris l'habitude d'emmener une de ses soeurs, à tour de rôle, à la cérémonie des NRJ Music Awards. Quant à l'argent, ce n'est pas un sujet entre eux : "La bonne nouvelle, c'est qu'il n'ont jamais eu besoin [de mon aide]. Mais je sais qu'ils ne me demanderaient rien et que si je voulais les aider en cas de besoin, ils n'accepteraient pas. Nous ne parlons jamais d'argent, mais s'il y avait un coup dur nous serions tous soudés."
La fratrie se serre les coudes et se retrouve dès que cela est possible. Louane est consciente de cette chance : "Chacun a son parcours professionnel et ils n'évoquent que très rarement le mien dans leur entourage. Ils sont fiers de moi comme je suis fière d'eux. Je suis là pour eux, comme ils sont là pour moi. Ce sont des liens très simples et très beaux."