M.I.A., chanteuse engagée et déjantée© Abaca
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L'association de la chanteuse et compositrice britannique d'origine sri-lankaise M.I.A., politiquement engagée, avec le réalisateur subversif Romain Gavras, fils du cinéaste Costa-Gavras, avait de quoi faire des étincelles. Le clip que Gavras-fils a réalisé sur le titre de cet artiste, Born Free, provoque toutefois un malaise puissant et difficilement supportable. Attention avec ce clip d'une violence physique et psychologique intense : âmes sensibles s'abstenir !
Romain Gavras, co-fondateur du collectif Kourtrajmé, avait déjà fait polémique avec le clip de Justice, Stress, dans lequel des jeunes de cité détruisaient tout sur leur passage. Avec Born Free, il signe-là un court métrage d'une technique cinématographique certaine, mais d'une violence rare et dont le propos laisse pantois. Ce génocide de jeunes roux et les meurtres d'une balle dans la tête ou sur une mine d'enfants, parmi de multiples scènes dérangeantes, poussent le spectateur à l'insupportable. Une chose est sûre, Gavras a su créer le malaise nauséabond, mais au-delà de cela, quel est son objectif ? La question mérite d'être posée... A moins que tout ceci ne soit qu'une mise en bouche de son film Les Seigneurs ou Redheads en version anglaise (traduction : rouquins en français) qui raconte la rebellion de deux roux avec Vincent Cassel au casting.
Born Free est composé, entre autres, de samples de Ghost Rider, une chanson de 1977 par le groupe post-punk Suicide. Les paroles rappellent l'engagement de M.I.A. qui n'a jamais fait de doutes, on pourra néanmoins préférer d'autres clips comme celui de Paper Planes, réalisé par Bernard Gourley, illustrant rudement bien le titre de M.I.A.
Son nouvel album devrait être disponible à la fin du mois de juin. La talentueuse et énergique M.I.A., jeune maman du petit Ikhyd, 1 an, a trouvé en Romain Gavras l'homme parfait pour faire du buzz autour de sa chanson, mais avait-elle vraiment besoin de cela ? On attend l'argumentation de M.I.A. et Gavras sur ce clip traumatisant.
Face la teneur de cette vidéo, nous n'intégrons pas le clip sur notre site, mais afin de comprendre le "choc", il est possible de le visionner en cliquant ici.
Romain Gavras, co-fondateur du collectif Kourtrajmé, avait déjà fait polémique avec le clip de Justice, Stress, dans lequel des jeunes de cité détruisaient tout sur leur passage. Avec Born Free, il signe-là un court métrage d'une technique cinématographique certaine, mais d'une violence rare et dont le propos laisse pantois. Ce génocide de jeunes roux et les meurtres d'une balle dans la tête ou sur une mine d'enfants, parmi de multiples scènes dérangeantes, poussent le spectateur à l'insupportable. Une chose est sûre, Gavras a su créer le malaise nauséabond, mais au-delà de cela, quel est son objectif ? La question mérite d'être posée... A moins que tout ceci ne soit qu'une mise en bouche de son film Les Seigneurs ou Redheads en version anglaise (traduction : rouquins en français) qui raconte la rebellion de deux roux avec Vincent Cassel au casting.
Born Free est composé, entre autres, de samples de Ghost Rider, une chanson de 1977 par le groupe post-punk Suicide. Les paroles rappellent l'engagement de M.I.A. qui n'a jamais fait de doutes, on pourra néanmoins préférer d'autres clips comme celui de Paper Planes, réalisé par Bernard Gourley, illustrant rudement bien le titre de M.I.A.
Son nouvel album devrait être disponible à la fin du mois de juin. La talentueuse et énergique M.I.A., jeune maman du petit Ikhyd, 1 an, a trouvé en Romain Gavras l'homme parfait pour faire du buzz autour de sa chanson, mais avait-elle vraiment besoin de cela ? On attend l'argumentation de M.I.A. et Gavras sur ce clip traumatisant.
Face la teneur de cette vidéo, nous n'intégrons pas le clip sur notre site, mais afin de comprendre le "choc", il est possible de le visionner en cliquant ici.