Après Taiwan, Bangkok, Saitama au Japon, Hong Kong et Macao ce week-end, Madonna est attendue dans quelques jours à Manille aux Philippines. Si les concerts de la star s'enchaînent sans le moindre accroc, la chanteuse n'en est pas moins dévastée d'être séparée de son fils Rocco, 15 ans. On imagine aisément la star aux 300 millions d'albums vendus dans le monde, impériale sur scène, effondrée de ne pouvoir lui parler.
C'est sur Instagram que Madonna s'adresse à lui. Depuis plusieurs jours, elle publie des photos de Rocco accompagnées de mots tendres. La dernière date de quelques heures, elle nous montre l'adolescent, cheveux longs comme il les portaient encore très récemment, torse nu, une couronne de pissenlits autour du cou. Il rit. En légende, sa mère écrit : "Ce garçon plein de vie et d'amour me manque tellement ! J'espère que nous verrons le Lion Soleil bientôt. Sa lumière est aveuglante."
Précédemment, Madonna avait posté des photos de Rocco tout petit, indiquant que ces moments d'innocence lui manquaient terriblement. Et pour cause. Depuis le mois de novembre, l'adolescent s'est réfugié chez son père Guy Ritchie à Londres. Selon la presse britannique et américaine, le frère de Lourdes, Mercy et David (ce dernier est également le fils du réalisateur de Sherlock Holmes) est déterminé à rester vivre chez son père. Tous sont attendus le 2 mars à New York pour s'expliquer devant un juge. Madonna bouclera le volet asiatique de sa tournée le 28 février à Singapour. Espérons qu'elle aura réglé cette affaire avant de repartir pour les ultimes représentations de son Rebel Heart Tour en Nouvelle-Zélande et en Australie du 5 au 20 mars.
Plus proche de Londres que de Macao, Berlin. La capitale allemande a vécu ces dix derniers jours au rythme de la Berlinale. Tandis que le jury, présidé par Meryl Streep, rendait son palmarès dimanche 21 février, un documentaire de la sélection était particulièrement attendu par les fans de Madonna...
Strike a Pose, réalisé par Ester Gould et Reijer Zwaan, réunit les danseurs qui accompagnaient Madonna lors du légendaire Blonde Ambition Tour en 1990. Si le spectacle avait déjà fait l'objet du film-ovni In Bed with Madonna d'Alek Keshishian en 1991, on retrouve ici, vingt-cinq ans après, ces gamins qui ont connu leur quart d'heure de gloire le temps d'une tournée mondiale avec la plus grosse star du moment. Nous étions en plein milieu des années sida, quand mettre les pieds lors d'une gay pride était loin d'être anodin : sur les huit danseurs de Madonna, sept étaient homosexuels, trois d'entre eux se savaient déjà contaminés au moment de la tournée. L'un d'entre eux, Gabriel Trupin, est mort en 1995, à 26 ans à peine. Strike a Pose parle aussi de ce combat-là, un aspect que l'on devine à peine dans le film de Keshishian. Le documentaire n'a pas été récompensé mais fut qualifié "d'étonnement tendre et touchant" par le Hollywood Reporter qui regrettait toutefois que Madonna n'y témoignait pas.