La dernière prestation de Madonna jeudi 26 juillet dernier en France dans la mythique salle de l'Olympia est au coeur d'une polémique qui n'en finit plus de gonfler...
Concert pour les fans, showcase pour la Madone et les organisateurs, le show est au coeur de l'embrouille qui oppose les spectateurs mécontents et Live Nation, l'organisateur de la tournée de la chanteuse. Car si la prestation de Madonna et la qualité du spectacle ne sont pas remises en cause, c'est bien le prix déboursé et la durée du concert/showcase qui posent problème... Huit chansons en quarante-cinq minutes et un départ jugé précipité ont déçu les personnes présentes dans la salle qui n'ont pas hésité à huer la star et à envoyer des bouteilles sur la scène.
"Vous pensez sérieusement que des gens normalement constitués ont sciemment souhaité payer de 11,18 € à 34,56 € par chanson interprétée ?", peut-on ainsi lire dans un mail envoyé à Live Nation par chacun des spectateurs présents ce soir-là et qui ont déboursé entre 89 et 276 euros pour acquérir une place. Ces derniers, qui s'attendaient à un véritable concert et non à un showcase, menacent désormais Live Nation d'une plainte collective, dénonçant une "tromperie" sur "la nature de la prestation" et exigent un remboursement des places.
Mais pour l'attachée de presse de Madonna, le deal était clair et, jamais, il n'a été question d'un concert. Elle précise même que la star avait dû débourser près d'un million d'euros de sa poche pour permettre l'organisation de ce concert. Une star qui pour sa part n'a voulu que retenir "un moment magique" et un "public avec le sourire", "des visages illuminés", dénonçant l'attitude de "quelques personnes agacées, qui n'était pas des fans".
Ce showcase, puisqu'il faut l'appeler ainsi, était un événement très attendu des fans de la Madone. Certains n'avaient pas hésité à camper devant la mythique salle pour s'octroyer les meilleures places. Déçus par la courte performance de Madonna, ils ont donc décidé de demander le remboursement de leurs billets et menacent désormais d'aller devant la justice comme l'indique le mail adressé à l'organisateur de concerts : "Sans réponse positive de votre part d'ici à la fin de la semaine, je serai au regret de vous faire parvenir [...] une mise en demeure avant recours devant la juridiction de proximité compétente."
Affaire à suivre...