C'est peut-être l'un des prix littéraires les plus pointus, ce qui n'empêche pas la convivialité. Mercredi 12 novembre, dans les salons du Bristol à Paris, un jury quatre étoiles a récompensé deux auteurs pour "des ouvrages qui apportent une réflexion nouvelle, voire polémique, sur notre temps, dans la tradition de l'esprit critique, des libertés et de l'humanisme du XVIIIe siècle". Pour cette deuxième édition du prix Bristol des Lumières, Marc Jolivet et sa fille, ainsi que la comédienne Brigitte Fossey, étaient invités à saluer les lauréats.
Enfant de la balle, Marc Jolivet est un grand de l'humour français. Passionné d'écologie et de politique, il était accompagné hier soir de sa ravissante fille. Devant les photographes, le duo s'est montré particulièrement complice et touchant. Parions que le comédien a été convié par son ami et partenaire Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express et comédien amateur. Depuis deux ans, Marc et Christophe se retrouvent régulièrement sur scène pour la pièce Rêvons !, qu'ils rejoueront en janvier 2016 à Aix-en-Provence.
Dans le jury du prix Bristol des Lumières, unique prix littéraire français dont le public a pu suivre les délibérations et le vote grâce à un partenariat avec France Culture, figurent des personnalités aussi différentes que Jacques Attali, Caroline Fourest, Olivier Poivre d'Arvor ou François de Closets. Cette année, le jury a distingué Philippe-Joseph Salazar pour Paroles armées : comprendre et combattre la propagande terroriste (Lemieux éditeur) dans la catégorie essai français, ainsi que l'Allemand Byung-Chul Han dans la catégorie essai étranger pour Dans la nuée, réflexions sur le numérique (Actes Sud).
Accueillis au sein du Bristol par Didier Le Calvez, maître des lieux, les deux essayistes ont récolté leurs prix, partagé quelques mots avec le jury et pris la pose pour la postérité.