C'est une image qui a fait énormément parler quand elle est sortie. Sur son compte Twitter, Margaux Pinot a dévoilé une terrible photo de son visage tuméfié après une violente altercation avec son compagnon de l'époque, Alain Schmitt. Également entraîneur de la judokate médaillée d'or olympique aux Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier, l'homme de 38 ans a été relaxé par le tribunal de Bobigny, une décision que la jeune femme de 27 ans a beaucoup de mal à digérer.
Cette dernière semaine a été d'une complexité rare
Dans un texte publié sur son compte LinkedIn, la judokate a tenu à revenir sur l'affaire qui a beaucoup fait parler et réagir, notamment dans le milieu politique. "Au-delà de la tournure médiatique de l'évènement, j'adresse mes sincères remerciements à toutes ces personnes qui ont su m'apporter tant de compassion quand j'en avais besoin. L'heure est arrivée maintenant de prendre du temps, de me reconstruire et d'avancer", déclare-t-elle avant de revenir sur les derniers jours qu'elle a vécus : "Cette dernière semaine a été d'une complexité rare. En prenant le parti de partager cette image de moi, je n'espérais pas tant de messages de soutien".
Visiblement toujours très marquée par les récents évènements, Margaux Pinot tâche de garder un état d'esprit positif malgré les décisions de justice et elle pense déjà à ses objectifs futurs. "Les semaines qui arrivent s'annoncent difficiles et intenses mais je continuerai à me battre pour que justice soit faite. Rien ne pourra m'écarter de la route qui (je le souhaite de toutes mes forces) me mènera vers Paris 2024", assure-t-elle.
L'altercation entre la judokate de 27 ans, médaillée d'or aux derniers JO de Tokyo et Alain Schmitt a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche 28 novembre dans l'appartement de Margaux Pinot au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Après leur violente dispute, les policiers ont été appelés au domicile de la jeune femme vers 2h30 du matin. Alain Schmitt a alors été placé en garde à vue avant d'être jugé en comparution immédiate par le tribunal de Bobigny. Le tribunal a choisi la relaxe pour l'ancien judoka qui devait partir entraîner l'équipe nationale féminine d'Israël. Depuis, l'affaire a pris un tournant médiatique sans précédent, et des figures du judo français comme Teddy Riner ou Clarisse Agbegnenou ont affiché leur solidarité envers Margaux Pinot. Le parquet a fait appel de la décision du tribunal et l'affaire sera rejugée dans les prochains mois par le tribunal de Paris.