On ne parle plus que de cette affaire depuis quelques jours dans le monde du sport et du judo en particulier. Depuis la violente altercation qui a opposé Margaux Pinot et son compagnon et entraîneur depuis plusieurs années, Alain Schmitt, les suites de l'affaire font les gros titres de la presse française. Après une bataille de conférences de presse avec des versions diamétralement opposées dans la journée d'hier, c'est désormais à la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, de prendre position dans cette affaire.
S'il semble difficile de connaître la vérité puisque les deux sportifs s'opposent sur les faits intervenus le week-end dernier du côté du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et qu'il s'agit comme souvent de parole contre parole, Roxana Maracineanu a néanmoins tenue à s'exprimer sur l'affaire, dans des propos rapportés par Le Parisien. Et dans son combat pour la vérité, Margaux Pinot peut compter sur l'ancienne nageuse de 46 ans qui se dit "en soutien de Margaux qui, pour moi, est clairement victime dans ce qui s'est passé".
Des paroles fortes de la part de la ministre, qui n'a néanmoins pas cherché à dépasser son rôle dans cette affaire. "Vu la procédure qui est en cours et l'indépendance de la justice, dans ma position de ministre je ne peux pas m'exprimer sur la procédure qui est en cours", indique-t-elle au préalable. Si un premier jugement a accordé la relaxe à Alain Schmitt, le parquet a fait appel de la décision du tribunal de Bobigny et l'affaire devrait être rejugée dans les prochains mois, devant la cour d'appel de Paris cette fois-ci.
L'altercation entre la judokate de 27 ans, médaillée d'or aux derniers JO de Tokyo et Alain Schmitt à eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dernier dans l'appartement de Margaux Pinot. Après une violente altercation entre eux, les policiers sont appelés au domicile de la jeune femme vers 2h30 du matin. L'homme est alors placé en garde à vue avant d'être jugé en comparution immédiate par le tribunal de Bobigny. Le tribunal choisit la relaxe pour l'ancien judoka qui devait partir entraîner l'équipe nationale féminine d'Israël. Depuis l'affaire a pris un tournant médiatique sans précédent, et des figures du judo français comme Teddy Riner ou Clarisse Agbegnenou ont affiché leur solidarité envers Margaux Pinot