Mariah Carey : Sa grossesse perturbée pour une prestation payée par Kadhafi...
Publié le 24 février 2011 à 20:53
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Par Nicolas N.
Mariah Carey, Sao Paulo, le 21 avril 2010
Le Colonel Kadhafi aux Nations Unies, à New York, le 23 septembre 2009
Beyoncé, New York, le 21 novembre 2010
Usher, Dallas, le 6 février 2011
Le Colonel Kadhafi en visite officielle à Paris, ici avec Nicolas Sarkozy, le 12 décembre 2007
Mariah Carey et Beyoncé accompagnées de leur mari respectif Nick Cannon et Jay-Z à Saint-Barth', le 31 décembre 2008
Beyoncé et Usher à Saint-Barth', le 31 décembre 2009
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La situation en Libye est dramatique. Si l'Est du pays est désormais aux mains des insurgés, le colonel Kadhafi s'accroche au pouvoir et poursuit sa répression meurtrière sur son propre peuple. C'est dans ce contexte politique explosif que Wikileaks vient frapper et déranger la grossesse déjà fatigante de... Mariah Carey.

Selon une fuite diplomatique exhumée et diffusée par Wikileaks, répercutée par le New York Times et publiée en France par Libération, Mariah Carey aurait touché 1 million de dollars (725 000 euros) TTC pour chanter devant le clan Kadhafi. La chanteuse aurait en effet interprété quatre de ses tubes devant la famille du dictateur libyen - le fils cadet Seïf al-Islam et ses proches - lors de leur soirée du nouvel an 2009. Une sauterie qui s'est tenue à Saint-Barth', l'endroit branché où la diva a l'habitude de passer ses vacances, comme en fin d'année 2008.

Selon le New York Times, ce genre de "ménage" est courant : il ne s'agit ni d'une première, ni d'une exception. L'année précédente, le clan Kadhafi avait fait venir, également contre un gros chèque, les stars du R'n'B Usher et Beyoncé. Aucun chiffre n'est précisé quant aux cachets de ces deux artistes.

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C'est le genre de fuite dont se passeraient bien les artistes vue la triste actualité politique en Libye. On se souvient du tollé que la visite officielle de Kadhafi en France avait déclenché en décembre 2007, y compris au sein même du gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Et tandis que certains acceptent de chanter pour le dictateur (par ignorance ou par complaisance), d'autres adoptent une attitude plus tranchée. Toujours en décembre 2007, l'actrice Sharon Stone avait préféré quitter le Ritz pour ne pas loger dans les mêmes murs que le très controversé chef d'État libyen.

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